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Mon nom est Nadège. J’ai 15 ans et suis enfant reporter à Bukavu, dans la province du Sud-Kivu. Selon moi, le divorce des parents a un impact négatif sur la vie des enfants. Voici comment moi je le vis.
Mes parents ont divorcé quand j’avais trois ans. Depuis, mon père ne s’est plus occupé de ma petite-sœur et moi. Ma mère nous a ensuite amenées habiter avec nos grands-parents, dans la ville de Bukavu. C’est eux qui subvenaient désormais à la grande partie de nos besoins. Mais cela n’est plus possible aujourd’hui car mon grand-père a été pensionné. Il m’arrive de manquer de l’argent pour payer les frais scolaires. Je ne sais vers qui me tourner parce que ma mère est au chômage. Même si elle fait de son mieux, la situation reste difficile.
Une question de responsabilité
Mon père s’est remarié et ne cherche pas à avoir de nos nouvelles. Pourtant c’est son devoir, comme le stipule l’article 9 : l’enfant a le droit de vivre avec ses parents. Et en cas de séparation, l’enfant a le droit de maintenir le contact avec eux.
Ce qui me fait très mal, c’est le fait de vivre le manque d’affection paternel, alors que mon père est encore en vie.
Et les enfants dans tout ça ?
Je souhaite qu’avant que ce genre de décision soit prise par les parents, qu’une réflexion sur l’intérêt supérieur de leurs enfants soit faite entre les conjoints. Car il est le premier en subir les conséquences. Sa vie et son avenir sont en jeu. Et bien souvent, l’intérêt supérieur de l’enfant n’est pas du tout pris en compte.
Ma recommandation
Je recommande à l’Etat Congolais, de poursuivre tous les parents qui n’assument pas leurs responsabilités et devoirs familiaux. Ensuite, je plaide pour que l’Etat assume de même ses responsabilités envers les foyers et les enfants en difficulté, tel que le prévoit la loi.
Belle écriture. Tout parents non séparé qji lit ceci doit être conséquent.