Je m’appelle Merveille Bakankisha, j’ai 13 ans. Je suis enfant reporter de la ville de Lubumbashi, dans la province du Haut Katanga. Depuis peu, j’ai constaté avec regret que les motards et autres receveurs des qui travaillent dans les transports publics utilisent le mur de notre école pour uriner. L’odeur est insupportable.
Mon école, c’est l’institut Kitumaini 2. Elle est située dans la commune de la Katuba. D’après Maman Cathy qui vit en face de l’école : « Ce sont les receveurs surtout et les motards qui urinent sur les murs de l’école Kitumaini 2. Ça sent tellement mauvais et fort que même pour nous qui vendons ici devant c’est difficile de supporter. Nous inhalons ces odeurs et nous ne savons pas bien respirer. Ce n’est pas du tout bien ».
Une mauvaise réputation pour l’école
Ces odeurs d’urine empestent l’atmosphère, jusqu’à l’intérieur de l’école. A cela, il faut ajouter la fumée de cigarette et l’alcool qu’ils prennent devant une école. Un très mauvais exemple pour les enfants. Non seulement ces odeurs nous indisposent, mais elles baissent aussi la réputation de notre école. Car les gens qui passent devant pensent que ce sont les élèves qui font ce genre de choses, et que l’école est malpropre.
Pourtant, notre école est située à quelques mètres du bureau de la commune de Katuba. Il est important que des mesures soient prises pour que ces motards et receveurs cessent de faire des murs de notre école des toilettes publiques. J’aimerais qu’il soit strictement interdit à ces motards et receveurs d’uriner sur murs de mon école. Et je propose qu’il leur soit construit des toilettes publiques pour nous protéger et rappeler à l’ordre tout le monde.