Je suis Gabriella Katina, enfant reporter de la ville de Goma. Dans le cadre de notre campagne de sensibilisation sur le réchauffement climatique et la bonne gestion des déchets, nous avons discuté avec Musa Bosco. Il a 15 ans et est enfant reporter.
Musa vit dans le camp de déplacés de Rusayo avec sa famille. En fait, ils ont fui l’insécurité dans leur région d’origine.
Lorsqu’on a parlé de la gestion des déchets, Musa nous a fait comprendre les difficultés qu’il rencontre pour trier les déchets. « En plus des difficultés dans la gestion des déchets dans le camp des déplacés, nous avons un problème avec les arbres. Les arbres sont coupés pour construire des maisons et pour fabriquer du charbon. Et pourtant, j’ai appris qu’il faut protéger les arbres parce qu’ils permettent d’équilibrer la nature et de la préserver. Quand on coupe les arbres, on manque des espaces verts et cela entraîne l’intensification de la chaleur dans le camp », nous explique Musa.
Les questions du climat dans le camp des déplacés
Dans le camp des déplacés, les questions de l’environnement se posent vraiment. On ne doit pas les ignorer. La population déplacée est exposée à la pollution et aux conséquences du réchauffement climatique. L’enfant reporter demande donc aux autorités d’assister les populations déplacées pour qu’elles puissent vivre dans un environnement sein.
Il est donc important de mettre en place des stratégies susceptibles d’améliorer les conditions des personnes déplacées, car leur vie est déjà difficile. Si on ajoute les conséquences du réchauffement climatique, la vie dans le camp des déplacés devient pénible.
Nous ne sommes pas les seuls à être concernés par cette question climatique, ni les seuls à courir un danger à cause de ses conséquences. Pour mieux lutter contre le réchauffement climatique dans les camps des déplacés, il faudrait initier la population et l’impliquer dans la lutte. Si chaque personne s’implique, ensemble, nous allons contribuer à atténuer les dégâts causés par les changements climatiques.