Pourquoi le monde est-il est si injuste ? Dans les rues de Bukavu, j’ai rencontré David et ses deux amis. Etonné de les voir sans masques, je les ai abordés pour leur demander d’où ils venaient et pourquoi ils ne se protégeaient pas contre le coronavirus.
Les enfants face au coronavirus
« Nous venons de l’ISP et nous vivons en groupe avec d’autres enfants comme nous », m’a répondu David. « Certains d’entre nous ont été abandonné par leurs parents et d’autres, par manque de moyens, ont dû quitter leurs habitations », poursuit David en précisant qu’ils sillonnent les rues de la ville à la recherche de morceaux de ferraille.
En plus de ces enfants qui n’ont pas les moyens de se protéger contre le coronavirus, de nombreux autres enfants ne se protègent pas par manque d’informations. Pleins d’adultes répandent des fausses informations disant que la maladie n’est pas présente dans la ville de Bukavu. « C’est une affaire de médecins qui cherchent à se faire de l’argent », entendent souvent les enfants dans la rue. Les enfants ne portent donc pas de masques, ne se désinfectent pas les mains et ne respectent pas les mesures de prévention.
Agir pour protéger les enfants
Lorsqu’ils ne se protègent pas, les enfants courent le risque d’être infectés par le coronavirus qui peut être mortel. Je demande au Gouvernement de construire des maisons d’accueil respectant les mesures sanitaires pour que les enfants abandonnés puissent se sentir en sécurité. Il est également nécessaire de trouver un meilleur moyen de communication avec la population afin de mieux les informer de la présence de la maladie et comment se protéger de celle-ci.
En prenant ces mesures, les enfants pourront retourner à l’école en toute sécurité, leur donnant une opportunité de grandir dans un environnement sain et de pouvoir accomplir leurs rêves.
Bon courage Noella, pour cette plaidoirie en faveur des enfants. Les risques sont vraiment imminents quand les enfants passent leur temps dans les rues.
Prenons courage parce que la lutte grande.
Merci