Au sommet d’une activité organisée ce jeudi 19 décembre 2019 par la MONUSCO à l’occasion de la célébration du 71ème anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’Homme, le résultat d’un monitoring en faveur des filles victimes des violences sexuelles a été présenté.
Surprenant a été le résultat. En effet, un nombre de 351 filles (mineures) ont été identifiée au long de l’année 2019 comme victimes des violences sexuelles à Bunia selon les données fournies par la SOFEPADI. Les filles valent mieux que l’exploitation sexuelle. À cause de la situation sécuritaire qui est lamentable, un bon nombre des filles identifiées ont été subi des violences dans deux quartiers éloignés du centre-ville où les patrouilles nocturnes s’avèrent rarement faisables. Outre la situation sécuritaire, il se pose également un problème de conjoncture économiques non satisfaisante dans la ville de Bunia. Des nombreuses filles se livrent à la prostitution.
Nous sommes au 21ème siècle, pourquoi continuons-nous à abuser d’elles alors qu’elles sont nos sœurs et nos mères ? Si éduquer une femme c’est éduquer toute une communauté, violer une femme c’est nuire à tout un peuple.
Le Gouvernement provincial de l’Ituri doit s’imprégner de cette situation des violences sexuelles. Depuis plusieurs décennies, les femmes et filles congolaises sont victimes de ces actes affreux. Il n’y pas si longtemps, la RDC a tristement été proclamée comme étant la « capitale mondiale du viol ».
Songeons à changer les choses ! TOUS, autorités, militaires, gouvernants et gouvernés, joignons nos efforts pour la promotion de droit de l’Homme, de la femme et de l’enfant.
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Article écrit par Joël