Au pays, l’on parle souvent de Goma, comme une ville à problème. Et c’est vrai, surtout les problèmes liés à l’insécurité. Et le festival Amani, comme le nom l’indique, permet de raconter et de voir Goma, autrement. C’était ma première fois de participer comme enfant reporter et je fais connaissance avec de personnes que peut-être je ne pouvais pas croiser ailleurs si pas au Festival.
Nous étions 20 enfants reporters par jour au stand de l’UNICEF. Chacun avec son rôle. Le mien, c’était notamment d’accueillir les personnes dans notre stand et comme par hasard j’ai reçu la représentante de la Monusco en RDC, madame Bintou Keita. Je sais qu’elle est très attentive sur les questions qui touchent la jeunesse. Elle passait et ma collègue et moi, nous l’avons abordé pour lui parler de notre mission d’enfant reporter.
Toute touchée, elle n’a pas hésité à visiter notre stand et je lui ai expliqué l’exposition “rêves d’enfants”, qui parle entre autres du climat et sur les droits des enfants en général.
Elle était très sollicitée, mais elle a accordé du temps pour m’écouter et ça m’a énormément fait du bien. Pour la remercier, nous avons donné une copie de la Convention relative aux Droits des Enfants qu’elle pourra lire souvent dans son bureau et ainsi, elle va se rappeler que c’était un cadeau des enfants reporters au Festival Amani.
Vous allez peut-être mieux comprendre mon récit en photo : d’abord l’approche, l’accompagnement jusqu’à notre stand, la visite du stand et ensuite, son départ. C’est important pour les enfants d’approcher aussi les autorités qui sont en mesure de prendre des décisions pour changer la situation de beaucoup d’enfants en RDC. Je sais qu’elle travaille pour le maintien de la paix en RDC.
Après cette visite de la représentante que j’ai personnellement guidée, devinez la deuxième personnalité que j’ai croisée ?
Il s’agit de la personne de Guillaume, l’homme brave qui coordonne depuis 8 ans l’organisation de Festival Amani et il a passé un message fort en faveur des enfants de Beni : « Nous espérons que le message est passé et que ces enfants qui n’ont pas pu venir au festival ou à avoir la paix souhaitée, il y a encore de l’espoir, car nous sommes tous de cœur avec eux et ce festival c’est pour nous une façon de rappeler aux autorités que la paix doit être effective à Beni aussi»
Je croisais plusieurs personnalités influentes de la ville et cette fois sans beaucoup de protocoles, on pouvait se parler ou même prendre des photos et même garder contact avec ces personnes. Je trouve que c’est un rendez-vous à ne pas manquer, le festival.
L’exposition des photos rêve d’enfants déplacés au village d’enfants pendant le festival
Une découverte innovante qui m’a marqué cette édition du festival, c’est aussi le village pour Enfant ; village pour enfant est un espace accordé uniquement aux enfants. On pouvait y trouver des jeux pour enfants. Un espace important pour moi parce que ça montre que toute la tranche d’âge a été prise en compte jusqu’aux enfants de trois ans.
Je suis très content de vous partager cette expérience parce que j’ai fait de belles rencontres et cela grâce au festival. Pour moi, c’est le fruit de mon engagement dans la communauté pour sensibiliser sur les droits à la participation stipulée dans la convention relative aux droits des enfants.
Résumé de notre participation à la 8e édition de @AmaniFestival à #Goma #PourchaqueEnfant #Climat 👫🏽👬👭🏾
➡️ @ponabana @UNICEFDRC pic.twitter.com/1xnIUO89Bq
— 🅿️ona 🅱️ana (@ponabana) February 8, 2022
Nous avons pris part àn ce festival et sérieusement autour de la paix; nous avons fait de belles connaissances