La rivière Makelele, un cours d’eau de Kinshasa qui se jette dans le fleuve Congo, est envahie par des déchets plastiques. Une épaisse couche flotte à la surface de la rivière, et on ne voit presque plus l’eau. Depuis plusieurs mois, la situation est la même, et elle empire.
Les eaux sont polluées et les moustiques y pondent leurs œufs. Et donc, les enfants des alentours souffrent fréquemment de malaria.
Je suis moi-même victime de cette pollution. Lorsqu’il pleut, les eaux de la rivière débordent et entrent dans notre maison. Dans les maisons, les meubles sont constamment abîmés et il y a toujours des dégâts après les fortes pluies.
En fait à Kinshasa, après les pluies, les cours d’eau sont envahis de bouteilles et d’autres déchets plastiques. A certains endroits, on peut même marcher sur l’eau sans s’enfoncer. Un miracle en soi.
Ce 22 mars, le monde célèbre la journée mondiale de l’eau qui a pour thème : « Soyez le changement ». Cette campagne encourage les gens à agir au quotidien pour changer leur manière d’utiliser, de consommer et de gérer l’eau.
Avec mes amis (es), nous avons ramassé les bouteilles pastiques dans la rivière du quartier. Nous avons compris qu’il faut passer à l’action. Si chacun prend conscience de la nécessité de protéger les cours d’eau, nous mettrons fin à cette situation à Kinshasa.
Autre chose, il faudrait que chacun, à son niveau puisse avoir les bons reflexes pour penser au recyclage des déchets plastiques. En fait, les mauvaises petites actions de milliers de personnes contribuent à polluer l’environnement dans nos quartiers.
Je suis jeune ambassadrice de l’UNICEF sur les questions climatiques. En cette journée mondiale de l’eau, j’appelle chacun de nous, petits et grands, filles et garçons, à agir efficacement au quotidien. Tout plastique devrait être recyclé. Parce que chaque plastique que l’on jette se retrouve dans les cours d’eau et dans notre environnement immédiat.
Sauvons nos rivières !