Josaphat Diantete est enfant reporter dans la ville de Kinshasa.

Je m’appelle Josaphat Diantete. Je suis enfant reporter de Kinshasa et j’étudie à l’EPA 5 Lemba. Dans mon école, les enfants n’utilisent pas les toilettes. Elles ne peuvent juste pas être utilisées. 

 

Les toilettes de mon école sont sales. Et c’est un peu de notre faute. On ne nous a pas appris comment mieux les utiliser. En fait, comme on n’a jamais reçu d’éducation sanitaire, on a du mal à utiliser les toilettes. Quand on y va, on ne tient pas vraiment compte de l’hygiène. Tout le monde se soulage sur le sol.

Du coup, mon école ne sent pas bon. C’est normal. Lorsqu’on y entre une fois, on préfère ne plus revenir.

 

Alors, comme les élèves font leurs besoins n’importe où et n’importe comment,  la situation devient invivable. En plus, les toilettes ne sont pas nettoyées. Du coup, on préfère se soulager à l’extérieur plutôt qu’aux toilettes.

Au fond, chacun de nous craint d’attraper des infections en utilisant ces toilettes tellement qu’elles sont sales.

 

Comment étudier à côté des toilettes sales ?

 

En fait, certaines salles de classe sont juste à côté des toilettes. Les élèves ont du mal à étudier avec les odeurs. Et c’est vraiment pénible. Mais quand elles sont bouchées, c’est toute l’école qui sent mauvais. Cela nous indispose et nous expose à des maladies.

 

Malgré cette situation, personne ne nous conscientise. En plus, aucun responsable de l’école n’en parle, même pas en cours. On devrait nous parler de l’éducation sanitaire.

Je pense qu’on devrait instaurer le cours d’éducation sanitaire dans le programme éducatif. Je pense que mon école n’est pas la seule à avoir ce problème. Mais, si on nous apprend les notions de l’éducation sanitaire et comment garder nos toilettes propres, on fera de notre mieux pour garder nos latrines propres.

 

Des mesures importantes doivent être prises rapidement. La santé des élèves en dépend. Disons que je suis vraiment fatigué d’avoir une école avec des toilettes qu’on ne peut pas utiliser parce qu’elles sont très sales.

 

Encadreure : Choisie Nseka