Tout enfant a ses devoirs envers sa communauté, sa société et voir même sa propre famille. Mais chose contraire à Isiro, chef-lieu de la province du Haut-Uélé où les enfants font beaucoup de travaux lourds et sont exploités économiquement par leur propre parents ou même leur propre famille pour de l’argent. Comment faire comprendre aux parents que les enfants ne sont pas appelés à réaliser ce genre de travails : vendre des bananes, les cacahouètes, de l’eau et du jus, marcher avec des makala sur un vélo tout cela pendant toute la journée ; à ces choses nous essayerons de vous donner quelques propositions dans les lignes qui suivent.
L’exploitation économique de l’enfant à Isiro, chef-lieu de la province du Haut-Uélé a battu son plein de toute la ville et c’est devenu un grand atout pour l’enfant isirois, au lieu que l’enfant puisse aller à l’école ; l’enfant déambule pendant toute la journée sur sa tête une platine de bananes, une platine de cacahouètes, une glaciaire d’eau et du jus, sur son vélo deux sacs de makala entrer de circuler avenue après avenue pour qu’à la fin de compte ses parents ayant 1 000 FC, 2 000FC,… tout cela l’enfant n’en bénéficie à rien au contraire il perd toute la journée au lieu d’être à l’école.
Nous passons, si les parents prenaient leur responsabilité à mains ceux de nourrir leurs enfants, des biens les habillés,… il n’y aurait pas cette pensée chez eux pour qu’ils parviennent à nous envoyer vendre. Joël et Grace auraient réalisés une interview avec deux jeunes filles : l’une âgée de 9 ans du nom de Suzie et l’autre âgée de 10 ans du nom de Madeleine. Joël, pourquoi vous vendez au lieu d’être à l’école ? Suzie : « je ne sais pas pourquoi je vends » et toi Madeleine : « même moi je ne sais pas également pourquoi est-ce que je vends ». Joël ; qui vous envoyez vendre et vous vendez depuis quelle heure ? Suzie : « c’est Maman, qui m’a envoyé vendre de l’eau et du jus et c’est depuis 8h00’ ». Madeleine : « moi ce sont mes parents qui m’ont envoyé vendre et c’est depuis 6h00’ que je vends le pain. De sa part Grace leur demandes vous gagnez combien d’argent par jour en vendant ? Suzie : « en vendant de l’eau et du jus, je gagne parfois 2 500 FC par jour ». Madeleine : « moi, je gagne 3 000 FC à 5 000 FC en vendant mes pains et ça dépend de la chance que je peux avoir dans cette journée-là ».
Notre souhait le plus ardent serait que le Gouvernement Provincial parvienne à promouvoir les droits des enfants dans toute l’étendue de la Province et que les familles sachent qu’il y a des droits des enfants qui doivent être protégés, car nos droits à nous enfants ne sont pas des faveurs mais des obligations.
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Article écrit par Joël, Grâce et Joseph