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Bonjour. Je suis Belly Nyamazongo, élève de la 2ème année scientifique au collège Archi-épiscopal Nsong’Aliandja. J’ai 15 ans. Je vais vous parler de l’inondation survenue dans ma ville, sur l’avenue Royale.
Des maisons construites sur cette avenue ont littéralement été submergées par l’eau. A tel point que certaines familles ont déménagé pour éviter des ennuis de santé, avec cette eau stagnante. J’ai des difficultés à sortir pour aller à l’école, à l’église ou encore au marché. Il faut obligatoirement utiliser une pirogue pour trvaerser, et c’est payant !
Je ne peux même plus jouer dans la parcelle avec mes petits-frères. L’eau ne s’est pas retirée comme dans l’ensemble du quartier, et il y a des vers de terre partout.
Inondation dans la ville de Mbandaka (@Ponabana)
Je constate aussi que les enfants de mon quartier profitent de cette inondation pour se lancer dans le transport des personnes d’un bout à l’autre de l’avenue. Ils aident à traverser moyennant paiement.er commencent à faire le transport des personnes adultes sur une pirogue pour les aidées à traverser cet espace inondé. Cela, me dérangeait beaucoup chaque fois qu’on venaient de l’école, de l’église ou du marché.
Chez nous comme chez nos voisins, la situation s’est aggravée. Nous sommes tous atteints de la malaria, nous les enfants qui habitons cette partie de l’avenue. Je me demande ce qu’il en sera quand la rentrée des classes interviendra. J’en ai des larmes aux yeux. Que ferons-nous, nous élèves qui habitons sur cette avenue ?
Je demande à nos parents et aux autorités de ma ville de nous trouver des pirogues qui vont nous permettre de traverser gratuitement pour aller à l’école. Et que ce soit la même chose pour rentrer à la maison. Qu’ils interdisent également aux enfants de conduire les pirogues de transport de personnes. Protégeons les enfants.
