Bonjour, je m’appelle Chimène chiyo, j’ai 16 ans je suis enfant reporter de lubumbashi. À l’occasion de la semaine mondiale de l’eau, j’aimerais vous expliquer les difficultés d’accès à l’eau potable dans mon quartier, qui affectent mes études.
Je vis depuis ma naissance au quartier Kasungami, dans la commune annexe de la ville de Lubumbashi. Et dans ce quartier, il n’y a pas de robinets, donc pas d’adduction d’eau de la Regideso. Ce qui nous amène à boire et utiliser l’eau des puits, qui nous expose à de multiples maladies.
Cette situation affecte nos études, surtout pendant la saison sèche, quand l’eau des puits tarit. S’approvisionner en eau devient alors compliqué, parce qu’il faut attendre plus longtemps pour puiser l’eau du puits dont la quantité baisse sensiblement. Cela rallonge les files et le temps d’attente. Quelques fois nous quittons notre quartier et effectuons une longue distance, juste dans le souci de s’approvisionner en eau potable .
Un impact sur les études
Cette situation devient dramatique quant arrive l’heure des cours, et que vous vous retrouvez sans même un seau d’eau. Cela peut vous amener à vous absenter de l’école, ou encore à ne pas manger avant d’aller à l’école. Nous ne sommes pas les seuls à vivre cette situation. Beaucoup d’autres quartiers dits périphériques de la ville de Lubumbashirencontrent les mêmes difficultés.
Mon plaidoyer
J’implore les décideurs pour qu’ils s’impliquent durant cette année scolaire, afin que cette situation trouve solution. Qu’ils initient un projet d’adduction d’eau à Kasungami et dans d’autres quartiers qui vivent la même situation.
Encadreur : Yannick Yanda