©UNICEF/Twiringiyimana
En tant que Jeune Ambassadeur de l’UNICEF pour le climat, j’ai participé au Sommet des 3 Bassins du 26 au 28 octobre à Brazzaville aux côtés de dizaines d’autres jeunes activistes. Ce sommet a réuni les chefs d’états, décideurs, autorités et jeunes des bassins du Congo, de l’Amazonie et du Bassin Bornéo Mékong.
L’objectif était de créer une coalition des trois poumons du monde qui constituent 70% de la biodiversité mondiale. Participer à ce Sommet m’a donné l’opportunité de rencontrer et discuter avec différents représentants des pays, experts en ressources durables et jeunes sur leur engagement dans leurs pays respectifs.
Durant les deux premiers jours du Sommet, j’ai participé à plusieurs activités organisées autour du Village des Jeunes mis en place par l’UNICEF. J’ai assisté à un panel sur l’engagement des jeunes sur la préservation de la biodiversité, un panel sur la vente des carbones et j’ai commenté la projection du film « Nos Forêts » qui a été produit en RDC.
Au troisième jour du Sommet, les jeunes devaient prendre la parole devant les Chefs d’Etat. Nous avions préparé un message et nous étions très motivés pour faire entendre notre voix. Nous avons malheureusement appris en arrivant sur place qu’on ne pourrait plus prendre la parole. Nous avons découvert que nous n’avions pas de places assises, et nous avons été obligés de nous assoir par terre.
Le message des enfants et des jeunes était le point culminant de notre participation au Sommet des 3 Bassins et nous n’avons même pas eu le droit à la parole. J’étais déçu et les autres jeunes – dont certains avaient traversé le monde pour être présents – étaient très abattus. Pourquoi faire participer des jeunes si nous ne pouvons pas nous exprimer ?
Nous sommes l’avenir et cette planète que tout le monde veut sauver aujourd’hui, nous en hériterons demain. Il est indispensable que notre voix soit entendue et prise en compte à différents niveaux. Il est temps que les enfants et jeunes trouvent une place dans les discussions qui auront un impact sur leurs droits.