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Je m’appelle Donette Cibangu, enfant reporter de la province du Kasaï Oriental, ville de Mbujimayi. J’ai 11 ans. Nous allons parler d’un enfant qui s’appelle Marie. Marie et son frère vendent des légumes pour vivre. Ils sortent très tôt le matin pour aller chercher des légumes. Ils les vendent au marché Bobila, où ils passent toute la journée, sous un soleil accablant. Voici leur histoire.
Marie a 13 ans. Elle habite la commune de Bipemba. Tous les matins, son frère et elle se lèvent à 05h00 du matin pour aller chercher les légumes. Leur journée se termine tard, à 18h00. Elle explique : « Nous vendons des légumes pour trouver de quoi manger, car nos parents n’ont pas de moyens suffisants pour acheter tout ce dont nous avons besoin. Notre mère nous envoie vendre au marché pendant qu’elle-même fait de la vente ambulante de légumes à travers la ville.
L’adolescente de 13 ans raconte que c’est le peu de bénéfice produit qui permet à la famille de vivre. « Chaque jour qui passe, nous sommes obligés de nous rendre au marché pour vendre et trouver de quoi manger. Car si nous ne vendons pas, nous n’allons pas trouver la nourriture ».
Ces enfants vivent une situation très difficile. Marie raconte qu’il arrive qu’ils passent une journée entière sous le soleil, sans boire ni mettre quoi que ce soit dans la bouche, parce que les bénéfices de la vente sont exclusivement destinés au repas familial du soir. « Mais nous supportons, car nous n’avons pas le choix », raconte Marie.
Je sais que l’article 32 de la convention relative aux droits des enfants stipule que tout enfant à le droit d’être protégé contre le travail qui nuit à sa santé. Malgré cela, je remarque que beaucoup d’enfants sont au marché. D’autres encore, circulent dans la ville avec de la marchandise pour vendre. Je plaide pour qu’une solution soit trouvée.
