Je m’appelle Olivia. J’ai 13 ans et je suis enfant reporter de Kinshasa. Dans ma vie, je rêve de devenir journaliste. Une grande journaliste de renom. Depuis toute petite, j’ai toujours rêvé de faire du journalisme. Pour moi, c’est aussi une manière de s’exprimer.
Ce qui rend ce métier différent est que c’est un autre moyen d’expression. En fait, ce que j’aime, c’est le fait de partager. Eh oui. On informe les autres. Ce partage d’informations permet de tisser des liens avec ces personnes qui nous regardent ou qui nous écoutent.
J’ai grandi en suivant assidûment les émissions à la radio et à la télévision. Au point où j’ai très vite trouvé des journalistes à qui m’identifier. Je me suis retrouvée dans la journaliste qui présente l’émission « Paroles de femmes », à la télévision. Il y a aussi la dame qui présente une émission de débat politique « Tribune ouverte ». Cette émission me fascine. Pour moi, réussir à combiner la manière de faire de ces deux femmes serait une belle réussite. Elles m’ont donné envie de suivre leurs traces. Elles ont nourri mon amour pour l’écriture, l’analyse de l’actualité et le fait de pouvoir transmettre des informations au public. Je crois que c’est cela ma vocation.
Mon cœur est dans le journalisme
Le plus grand obstacle que je rencontre lorsqu’il s’agit de réaliser mon rêve, c’est mon père. Il ne veut rien savoir de mon rêve, de ma passion pour le journalisme. Pour lui, je dois absolument devenir médecin. D’après lui, c’est « un métier qui est stable et qui paye mieux ». Je respecte son avis, mais je ne me vois pas devenir médecin.
Mon cœur est dans le journalisme. C’est une passion qui me dévore de l’intérieur. Donc je ne peux pas l’ignorer.
Heureusement que j’ai le soutien de ma mère. Maman me pousse à aller de l’avant et de ne pas renoncer à mon rêve. C’est ce qui me donne le courage de discuter avec mon père. Même si ce n’est pas facile.
En fait, je ne veux pas non plus décevoir mon père. Mais je ne peux pas non plus renoncer à ce qui me tient vraiment à cœur. Parfois, j’ai l’impression qu’il refuse de me comprendre. Heureusement que maman est là.
Je ne renoncerai pas à mon rêve
J’aime beaucoup mon père. Mais je ne me vois pas faire ce qu’il attend de moi. Je suis tout simplement incapable de renoncer à mon rêve pour lui faire plaisir. Pour moi, renoncer au journalisme, c’est comme mourir.
J’espère, qu’ensemble avec mes parents, nous trouverons un compromis pour que je puisse réaliser mon rêve de devenir journaliste. Même si le chemin sera plein d’embûches, je suis déterminée à y arriver. Et un jour, vous me verrez peut-être présenter les informations à la télévision ou animer une émission radio. En attendant, je continue à me former et à me préparer pour mon avenir : devenir journaliste. Je vous dirai quand j’aurai réussi. Je vous promets.
Encadreur : Joseph Ngominga