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Je m’appelle Chris Lwamba, et je suis un enfant reporter de la ville de Lubumbashi, âgé de 14 ans. J’aimerais vous parler de Mireille, Kélie et Michou, trois soeurs qui étudient dans la même école que moi, et que je ne vois plus. Au début, je pensais qu’elles avaient changé d’école. En fait, elles ne sont tout simplement pas rentrées à l’école, parce que leurs parents n’en ont pas les moyens. Cela crée en elles des soucis et un brin de désespoir.
Mireille, Kélie et Michou sont trois amies avec lesquelles on parcourait le chemin de l’école ensemble. On se rencontrait à l’arrêt de bus. Mais, depuis le début de cette année scolaire, je ne les ai rencontrées ni à l’école, ni même pas à l’arrêt bus où on à l’habitude de prendre le transport en commun. À un moment donné, j’ai pensé qu’elles avaient changé d’école.
C’est tout à fait par hasard qu’un jour, j’ai rencontré Mireille en route. Elle m’explique alors qu’elles n’ont pas changé d’école. Juste qu’elles n’ont pas encore pris inscription et ne sont pas sûres d’étudier cette année, parce que les parents manquent de moyens pour le faire.
La frustration grandisante des enfants
Mireille me dit, qu’elles ont beaucoup de soucis quand elles voient d’autres enfants aller à l’école, et elles rester à la maison. « Nos parents ont ce souci de nous faire étudier, et nous-mêmes, nous avons besoin de rentrer à l’école comme les autres enfants. Seulement, notre papa a connu une permutation du dépôt pharmaceutique où il travaille, vers un autre dépôt qui n’a pas les mêmes avantages. Chaque soir, papa nous rassure qu’on va finir par prendre inscription et rejoindre les autres enfants à l’école. Fort malheureusement, cela ne se réalise toujours pas. Je ne crois plus aux assurances de notre papa. J’ai perdu espoir malgré le réconfort des parents, parce que jusque-là, on n’a pas encore les fournitures scolaires ».
Mon plaidoyer en faveur de ces enfants
Beaucoup d’autres amis avec lesquels on a étudié se retrouvent dans cette même situation, je pense. Puisqu’ils sont nombreux, ceux que je ne rencontre plus. C’est ainsi que je demande aux autorités de prendre les mesures nécessaires pouvant amener tous les enfants à l’école.
Je demande aussi que l’on procède à une identification des enfants qui n’ont pas effectué la rentrée scolaire pour diverses raisons. Et je sollicite que chaque école privée puisse accepter de faire étudier gratuitement au moins deux enfants parmi ceux qui seront identifiés. Cela, peut permettre a plusieurs enfants de jouir de leur droit à l’éducation. J’aime bien voir beaucoup d’enfants non scolarisés réintégrer l’école et jouir de leur à droit à l’éducation.
