La ville de Kinshasa connaît des pics de chaleur depuis quelques semaines. Ce sont des chaleurs étouffantes. Je suis Faveur Maniku et je vais vous partager ce que mon amie m’a raconté. Elle ne sait pas se laver deux fois par jour.
En fait, j’ai remarqué qu’à l’école, nous buvons beaucoup d’eau.
Pour tenir pendant une journée de cours, les élèves boivent plus que d’habitude à cause de la chaleur.
Chacun a sa gourde pour s’hydrater.
Alors, pendant une conversation avec mon amie à l’école, je lui ai dit en blaguant que s’il y a une personne dans cette ville qui ne se lave pas au moins deux fois par journée, elle devrait être envoûtée.
Déjà qu’avec la chaleur, on transpire beaucoup. En plus, lorsqu’on peut se rafraîchir en prenant une douche, c’est encore mieux.
Et mon amie m’a confié qu’elle ne pouvait pas se donner le luxe de se laver deux fois.
Je suis surpris. Je demande pourquoi ? « L’eau ne coule pas », m’a-t-elle répondu.
Sa réponse me surprend.
Comment fait la Regideso (société nationale des eaux à Kinshasa) pour ne pas fournir de l’eau aux habitants de certains quartiers et communes ?
En fait, il y a des coupures d’eau dans certains quartiers. Mais comment faire avec ces pics de chaleur ?
Je ne voudrais pas être à la place de mon amie. Sa situation est difficile à vivre. Avec les pics de chaleur, j’aimerais que les autorités puissent penser aux besoins des enfants qui ont besoin de l’eau.
J’espère que les autorités vont prendre des mesures pour améliorer la fourniture en eau dans les quartiers qui n’en ont pas, surtout en cette période de chaleur. Cela va permettre aux enfants d’avoir de l’eau à boire et aussi pour se rafraîchir.