Mon nom est Josiane Mahamba, je suis enfant reporter à Bukavu, dans la province du Sud-Kivu. J’ai réalisé qu’une amitié entre fille et garçons est souvent mal perçue dans mon entourage, pourtant elle peut être bonne du moment qu’elle est bien gérée.
Plusieurs de mes amis sont des garçons . Cela amène parfois à quelques désaccords entre mes parents et moi. Ils interdisent ce genre de relation. C’est aussi le cas dans ma chorale et dans mon école, qui sont pourtant mixtes. Et puis, les garçons y sont nombreux que les filles.
Très souvent au retour de l’école, je rentre en groupe de plusieurs élèves, parmi lesquels nombreux sont mes camarades garçons. Pour tout dire, cela suscite des préjugés à mon sujet auprès des gens qui m’observent au quartier.
Selon eux, la relation entre deux adolescents de sexe opposé finit par une relation amoureuse, et surtout par des rapports sexuels. Certes, cet aspect n’est pas à ignorer/ Mais je crois que l’important est d’avoir des limites. Et puis, les parents ont un grand rôle de conseiller leurs enfants, étant donné qu’ils ont assez d’expérience sur la vie.
Interdire ce genre de relation c’est créer un déséquilibre social. Et puis, grâce à mes amis garçons, j’ai appris beaucoup de choses, comme jouer au basket par exemple. Je propose des discussions en famille sur ce genre de sujet.