Je m’appelle Ketsia, j’ai 16 ans et je suis Enfant Reporter de la ville de Kinshasa en République Démocratique du Congo. Je vais vous parler de moi.
Moi et mes complexes
J’avais un complexe d’infériorité, je me sentais moins bien que les autres. Maintenant que je suis Enfant Reporter et que je fais certaines activités avec des grandes personnalités de mon pays, cela a fait tomber tous mes complexes.
Aujourd’hui, être Enfant Reporter fait partie de moi.
Cela m’a apporté beaucoup de choses. J’ai beaucoup plus confiance en moi, je ne suis plus complexée. Cela me permet de me sentir bien car j’aide les gens à travers ce que je fais. Je veux que les choses changent, que mes petits frères ne vivent pas les problèmes que nous vivons aujourd’hui. Mon objectif est de faire en sorte que 100% d’enfants bénéficient de leurs droits.
Je veux être fière de ce que j’aurai accompli quand je ne serai plus Enfant Reporter, quand je serai grande. Je veux voir mes petits frères aller tous à l’école, bénéficier de tous leurs droits, bien se nourrir, etc.
Enfants Reporters en RDC : un agenda au service des enfants
En tant qu’Enfant Reporter, je fais certaines activités au profit des enfants. Avec d’autres Enfants Reporter, j’ai sensibilisé les parents sur l’importance de l’acte de naissance et je suis satisfaite du changement nous avons apporté. Certains parents ne connaissaient pas l’importance d’un acte de naissance mais aujourd’hui, ils ont compris.
En dehors de cela, j’ai fait un plaidoyer pour l’accès à l’eau auprès du ministre du budget lors de la journée internationale de l’eau. Je lui ai demandé d’allouer plus de fond afin que la population ait accès à l’eau car l’eau c’est la vie.
Concrètement jusqu’à présent il n’y a pas encore eu de changement mais je sais qu’avec le discours que j’ai tenu, avec le message, les mots choquants que j’ai employés, les autorités présentes ce jour-là étaient un peu mal. J’ai rappelé qu’on ne peut pas vivre dans un environnement sain, manger des aliments sains, se protéger s’il n’y a pas d’eau. Sans eau on ne peut rien faire. Des gens meurent chaque jour parce qu’ils n’ont pas accès à l’eau potable.
Je suis confiante car le propos que le ministre m’a tenu avant mon discours n’étaient plus les mêmes après. Je crois que le message l’a beaucoup touché et qu’il va faire quelque chose. Je ne vais pas arrêter de me battre jusqu’à ce que les choses changent.
Des activités dans mon école
Le 8 mars j’ai fait un discours où je défendais les droits des jeunes filles. Pour moi, la jeune fille fait partie de la femme. Je plaidais pour que nous les jeunes filles ne rencontrons pas les problèmes que nos mamans rencontrent aujourd’hui. Depuis ce jour-là, des filles de mon école m’ont approchée pour que je leur apprenne leurs droits et comment les défendre pour les rendre plus fortes.
Je pense que c’est positif car les droits c’est notre arme et quand on a notre arme on n’a peur de rien car on sait qu’on est en sécurité.
Bien dit kethsia
J’appuie l’initiative, les enfants doivent se sentir en sécurité parcequ’ils ont un fondement , une base qu’ils leurs permettent de se sentir en sécurité .
Courage