Laure Vake est un enfant reporter de 13 ans qui habite la ville de Goma, dans le Nord-Kivu.

Le vendredi 24 mai 2024, à Goma, je suis dans l’équipe des jeunes qui mène des actions de sensibilisation. Nous sensibilisons les élèves de l’institut Ephata, une école pour enfants malentendants.

 

Le Réseau des encadreurs pour l’initiation à la participation des enfants (REIPE) a formé les jeunes sur les enjeux climatiques grâce à l’appui de l’UNICEF. À leur tour, ces jeunes sensibilisent la communauté pour l’inciter à se préoccuper des questions écologiques.

 

Au départ, nous étions inquiets sur les premières sensibilisations. En fait, on se demandait comment cela allait se passer dans cet institut spécialisé. Est-ce qu’on pourra réussir notre sensibilisation ? Surtout, comment faire passer le message sur le réchauffement climatique ? Nous sommes accueillis chaleureusement par le directeur. Cela nous apaise. Le responsable nous confie un interprète. Nous sommes rassurés et davantage apaisés.

 

Pour sensibiliser, nous passons dans les différentes salles de classe. Nous conseillons les élèves à adopter des gestes écologiques responsables pour protéger l’environnement. « Pour devenir des citoyens responsables et modèles, nous devons aussi assainir notre environnement. Les gestes écologiques nous permettent de préserver notre planète et de réduire les pollutions qui sont à l’origine du réchauffement climatique », explique Malaika Habarugira, membre de l’équipe de sensibilisation.

 

Je suis surpris par la motivation des jeunes sensibilisateurs. Ils sont vraiment déterminés à partager leur message malgré le doute qu’ils ont. Ils ne savent s’ils seront bien compris par ce public d’une institution spécialisée. Pour s’assurer que les élèves malentendants ont bien compris ce dont ils ont parlé, les sensibilisateurs leur ont donné l’occasion de poser. L’interprète permet aux messages de passer entre les sensibilisateurs et les élèves.

 

Sensibiliser les différents publics

 

Les élèves ont bien compris le message et posent des questions pertinentes. En fait, la barrière de communication n’existe plus.

Je suis tellement surpris et je réalise que la sensibilisation sur les questions du climat devrait toucher les différentes couches de la société et les différents publics.

 

Les élèves des écoles classiques, les élèves des écoles spécialisés sont tous concernés par cette problématique. Le réchauffement climatique nous concerne tous.

Tout le monde devrait être sensibilisé sur les gestes responsables. Tous, ensemble, contribuons à protéger l’environnement et lutter contre le réchauffement climatique.

 

 

Laure Vake