Christophe Kayij est un Enfant Reporter de la ville de Lubumbashi dans la province du Haut-Katanga.

Je m’appelle Chris Kayij. Je suis un enfant reporter de la ville de Lubumbashi dans la province du Haut-Katanga. Mon ancien collègue de classe n’a pas étudié cette année. Et vous savez pourquoi ? Lorsque j’ai appris la raison, j’ai été surpris.

 

Mon ancien collègue, dont je parle, a 13 ans et vit au quartier Gambela 2 à Lubumbashi. Il est l’avant dernier d’une famille de six enfants. Les premiers de sa famille vont toujours à l’école. Le frère qui vient avant lui, sa petite sœur et lui n’ont pas étudié cette année. Leur papa a préféré garder les plus petits à la maison et envoyer les plus grands à l’école.

 

Pourquoi alors envoyer les plus grands à l’école au détriment des petits ?

 

Apparemment, c’est le manque d’argent qui est à la base de cette situation. Dans cette famille, tous les enfants étudiaient. Mais, à cause des problèmes en famille, les parents n’avaient plus assez d’argent pour envoyer les enfants à l’école. Ils ont choisi d’envoyer les plus grands et garder les cadets à la maison. Selon les parents, lorsque les aînés vont finir leurs études, ils pourront aider les plus petits.

 

J’ai appris qu’il y a d’autres familles dans cette situation à Lubumbashi. Mais, je trouve cela injuste pour les plus petits. Lorsqu’ils restent à la maison, c’est leur droit à l’éducation qui est violé.

Selon les articles 2 et 28 de la convention relative aux droits de l’enfant, les parents et l’État devraient tout faire pour que les enfants puissent jouir de leur droit à l’éducation sans distinction.

 

Du coup, je plaide pour le droit à l’éducation de chaque enfant. Je crois que le gouvernement devrait trouver des solutions pour que tous les enfants puissent étudier. Pourquoi ne pas penser à accorder des crédits aux parents pour soutenir la scolarité des enfants des familles en difficulté ?

Ce serait vraiment bien de ne pas priver les enfants de leur droit à l’éducation parce qu’ils sont plus petits. L’éducation n’attend pas.