David Mwami Maliro est enfant reporter dans la ville de Goma, province du Nord-Kivu. Elève au complexe scolaire Mama Mulezi.

 

Je suis David Mwami Maliro, élève au complexe scolaire Mama Mulezi, dans la ville de Goma. La mpox, une maladie virale et elle est déjà à Goma, province du Nord-Kivu. Cette province compte aussi des personnes déplacées.

 

Ces personnes ont quitté leurs milieux de vie à cause des conflits armés et de la crise sécuritaire et vivent dans les camps des déplacés autour de Goma. Il y a aussi beaucoup d’enfants dans les camps des déplacés. Les conditions sanitaires dans les camps ne sont pas meilleures. Et les enfants vivent dans la promiscuité et dans l’insalubrité. Certaines personnes ne respectent pas toujours les gestes barrières dans les camps. Ce sont des conditions propices et favorables à la propagation de la mpox, surtout auprès des enfants. Ils sont vulnérables.

 

Penser aux enfants 

 

Lorsqu’on parle de la lutte contre la mpox, il faut aussi penser aux enfants dans les camps des déplacés. Depuis le début de l’épidémie, quelques cas de la mpox sont signalés dans les camps des déplacés.

Le camp de Buchagara compte à ce jour 30 cas et 3 décès. À Bulengo, 45 cas pour 2 décès. Le camp de Kanyarushina a enregistré le plus de cas, 45 au total et 4 décès.

 

Pour éviter d’avoir d’autres décès, il faut vraiment améliorer la prise en charge des malades dans les camps des déplacés et veiller à mieux protéger les enfants contre la mpox. Pour cela, quelques gestes simples peuvent aider ; notamment : le lavage des mains, la vaccination, et veiller à une bonne hygiène pour éviter l’apparition d’autres nouveaux cas.

 

Réduire les risques de propagation

 

Je me demande s’il ne faut pas penser à organiser différemment la vie dans les camps et comment espacer les campements. Ils sont trop proches les uns des autres.

La communauté dans les camps doit être sensibilisée et mise à contribution dans la lutte contre la mpox. Si la communauté n’est pas impliquée dans la lutte, elle ne va pas prendre au sérieux toutes les mesures de lutte qui seront prises ou mises en place. Elle risque même de les combattre.

 

Je crois l’application des règles d’hygiène peut déjà aider à limiter la propagation de la mpox auprès des enfants, même dans les camps des déplacés. Une meilleure sensibilisation permettra d’éveiller l’attention des parents et des enfants déplacés dans les camps.

 

Encadreur : Ramazani Feruzi