Rawbank Kinshasa : « L’environnement concerne aussi les banques »

Je m’appelle Denise Katshunga. J’ai 16 ans et je suis enfant reporter de Kinshasa. J’étudie au Collège Sainte Christine. Vous savez qu’il existe un département de développement durable à la Rawbank ? L’UNICEF a organisé une éco-mission dans cette banque. Et c’est lors de cette activité que je découvre l’engagement de la Rawbank sur les questions environnementales.

C’est quoi une éco-mission ? Pendant une éco-mission, les enfants visitent une entreprise pour parler des questions environnementales. Comment donc la Rawbank préserve-t-elle l’environnent ? Comment cela se passe concrètement ? Mes amis enfants reporters et moi voulons en apprendre plus lorsqu’on visite la Rawbank, ce 23 octobre dernier.

En fait, j’ai toujours vu les banques comme étant liées à l’argent. Pour moi, les banques ne font rien de plus que des transactions bancaires. Lorsque la Rawbank nous accueille, je me rends compte qu’ils s’intéressent aussi à l’écologie. Le département de Responsabilité sociétale de l’entreprise (RSE) nous a reçu. Il a une branche qui s’occupe des questions de développement durable. Pendant les échanges, nous découvrons comment la banque participe, à son niveau, à préserver l’environnement.

Elle a mis en place un circuit pour déchets. Ils sont triés, en fonction de leur nature. Les déchets recyclables sont transformés en dalettes ou en d’autres matières par une entreprise de la place. Pour s’alimenter, la banque opte pour de l’énergie solaire et l’utilisation des voitures électriques pour réduire son empreinte carbone.

La banque accorde aussi des prêts ou des subventions à des entreprises et projets qui touchent à l’environnement. Monsieur Joel, du RSE nous explique que la banque veille sur certains détails sans lesquels elle ne peut pas soutenir les entreprises ou les individus pour certains projets.

Parmi ces éléments, il y a les questions environnementales. « Si le projet que nous avons devant nous détruit l’environnement en favorisant la déforestation, par exemple, s’il n’y a pas solution aux problèmes que peut engendrer ce projet, la banque ne l’accompagne pas. Il faudrait donc, pour un projet qui nécessite de couper les arbres dans un endroit, prévoir de reboiser même si c’est ailleurs », nous a expliqué monsieur Joel.

Il nous parle du système de gestion environnementale et sociétale (SGES) de la banque qui permet d’analyser les risques environnementaux avant l’intervention de la banque. « Une demande qui ne respecte pas les normes n’est pas acceptée », insiste-t-il. Pour nous, le message est clair : « la banque intervient dans les questions environnementales, à sa manière ».

Après une visite à parler des questions environnementales dans une banque, j’ai appris qu’on peut parler d’agent et penser à l’environnement, la santé, et même les droits de l’enfant.

Et je suis heureuse d’apprendre qu’à Kinshasa, il y a une banque qui prend en compte certaines questions de la vie quotidienne.