Jonathan Mbuyi est enfant reporter de Lubumbashi, dans la province du Haut-Katanga.

Je m’appelle Jonathan Mbuyi, je suis Jeune Reporter de la ville de Lubumbashi, dans la province du Haut-Katanga. A l’occasion de la semaine de l’entrepreuariat de la jeune fille, j’ai visité la Maison de la femme et de la jeune fille. Et j’aimerais vous parler de la situation des jeunes filles entrepreneuses.

 

 

 

Un refuge pour protéger les filles en situation de rue de la Covid-19

La Maison de la femme et de la jeune fille est une structure qui héberge différentes catégories de filles. Elle a été construite par une entreprise minière durant l’état d’urgence sanitaire. Située au quartier Plateau 2 de la ville de Lubumbashi, elle est le résultat d’un plaidoyer de l’UNICEF et de la Division du Genre Famille et Enfant. Ce refuge a été construit pour héberger les filles sans abri afin de les protéger de la COVID-19.

 

Une formation pour devenir autonome

Plusieurs filles y ont été reçues. Celles qui sont en âge de scolarité ont été orientées vers les écoles les plus proches. Par contre celles dont l’âge était avancé ont été orientées vers l’apprentissage à la coupe et couture, la coiffure (tressage) et la pédicure.
Au cours de ma visite, elles m’ont confié que de jour en jour, elles sont de plus en plus autonomes. Elles confectionnent différents habits qui sont écoulés sur le marché, et ceci les aide à subvenir à certains de leurs besoins. Le problème majeur demeure l’alphabétisation. Le temps passé dans la rue ne les a pas aidées.
Les jeunes filles internées à la Maison de la femme et de la femme et de la jeune fille exercent diverses activités génératrices de revenus. Elles éprouvent des difficultés à lire et à écrire correctement. Cela leur pose des sérieux problèmes.
Ne pas savoir lire et écrire impacte négativement le bon déroulement de leurs activités. Il arrive qu’elles confondent les commandes passées par les clients. Et cela a un impact sur la confiance et le sérieux que la clientèle place en elles. Il se pose aussi un problème dans la communication, car elles ne peuvent pas communiquer avec les personnes qui ne parlent pas les langues locales.
Je plaide donc en faveur de ces filles, afin que ce refuge soit doté d’un centre d’alphabétisation.