ENFANT REPORTER – Mon nom est Glodi, j’ai bientôt 15 ans et je suis enfant reporter de Kinshasa. Pour mon premier article, je veux vous parler de l’accès à l’eau potable.
Une famille congolaise sur deux, soit 37 millions de congolais au total, n’ont pas accès à l’eau potable. Quant au reste du monde, 1,8 millions d’enfants meurent chaque année avant leur 5eme anniversaire suite au manque d’accès à l’eau potable, qui les rend victimes des maladies hydriques.
En descendant sur le terrain dans la zone de sante de Biyela, moi et mes amis avons remarqué qu’il y avait des enfants qui souffraient pour avoir accès à de l’eau potable.
Il y a des enfants qui doivent parcourir de longues distances, des enfants qui portent des gros récipients d’eau, des enfants qui doivent pomper de l’eau, …
Alors comme conséquence, ces enfants peuvent tomber malade ou arriver en retard à l’école et tout cela freine leur développement.
Trouvez-vous normal de faire jouir l’enfant d’un droit et d’en violer un autre ?
Offrir à l’enfant un accès à l’eau potable mais l’obliger à aller loin de chez lui pour en jouir, il y a des chances qu’il manque l’école pour aller collecter l’eau et c’est ainsi son droit à l’éducation qui est violé.
Le gouvernement a installé des points d’eau à travers son programme « village et école assainis », et nous voulons qu’il continue à le faire dans tout le milieu urbain, péri urbain et même dans les endroits les plus reculés du pays comme la forêt où vivent les pygmées.
Car, tout enfant a droit à l’eau pour une bonne santé, sans distinction de sexe, de milieu, de revenu…
L’article 24 de la Convention Internationale relatives aux Droits de l’Enfant stipule bien que chaque enfant a droit de jouir d’une bonne santé, d’une bonne nutrition.
Car dit-t-on, l’eau c’est la vie et on ne peut pas vivre sans eau.
Comme on dit dans ma langue, en lingala, mayi eza kitoko.