Queen Mugalo est un enfant reporter de la ville de Goma

 

Je m’appelle Queen et j’ai 14 ans. Je suis une enfant reporter de la ville de Goma. J’ai vécu, une journée enrichissante lors de la sensibilisation sur le climat. Et je vous la partage.

 

Dans le cadre d’une journée de sensibilisation sur les questions de l’environnement, j’étais avec une équipe des jeunes sensibilisateurs. Nous sommes partis à l’institut Mikeno pour en parler avec les élèves. Une fois sue place, nous sommes bien accueillis par les responsables de l’établissement.

 

Des actions concrètes 

 

Alors, nous avons échangé avec les élèves comme moi sur la préservation de l’environnement. L’accent a été mis sur des actions concrètes à prendre comme planter les arbres, faire le tri des déchets pour contribuer à réduire le réchauffement climatique.

 

Lors de cette sensibilisation, les élèves ont posé des questions pour mieux comprendre comment leurs actions quotidiennes peuvent contribuer à protéger l’environnement.

J’ai appris, par exemple, qu’un plastique met plus de 400 ans pour se décomposer. C’est énorme ! Je n’imagine même pas combien de temps prendront les déchets plastiques qu’on jette un peu partout dans la ville et dans le lac Kivu.

 

À la sortie de l’école, les jeunes sensibilisateurs sont partis dans les rues pour continuer à partager l’information avec les passants. J’observais et apprenais en même temps. Sous un soleil accablant, nous avons discuté avec des vendeurs ambulants de téléphones. En fait, je me suis rendu compte que pour beaucoup d’habitants de Goma, les questions climatiques étaient mystérieuses. Les vendeurs de téléphones ont aussi posé des questions sur le recyclage des sachets et autres plastiques. Ils ont dit que cela ne se fait pas à Goma.

 

Les discussions intéressantes

 

« Cher sensibilisateur, il faut proposer à notre gouvernement de soutenir des industries qui travaillent dans le recyclage et dans la transformation plastique. Cela va nous encourager à mieux faire le tri entre des sachets et bouteilles plastiques que nous utilisons. En fait, on ne peut pas faire le tri sans savoir où déposer les déchets », a proposé un des vendeurs. Il n’a pas tort. À Goma, les plastiques sont soit brûlés, soit mélangés à d’autres déchets. Du coup, cela contribue vraiment à la pollution.

 

Nous n’avons pas parlé seulement. Nous avons aidé quelques agents à enlever une poubelle qui était déjà pleine. C’était trop amusant et encourageant.

Cette expérience m’a permis de comprendre certaines thématiques autour du réchauffement climatique. Et cela a éveillé ma conscience écologiste. Je réalise que, même en étant enfant, on peut s’engager à la construction d’un monde écologique sain.

Je vais continuer.