Eldie Tendo,13 ans, est scout et enfant reporter de Kinshasa.

Scout un jour, scout pour toujours ! C’est la première chose que j’apprends quand je deviens scout à Kinshasa. C’est que l’on est scout pour la vie.

 

Je m’appelle Eldie Tendo. J’ai 13 ans et je suis un enfant scout formé récemment grâce au soutien de l’UNICEF. En fait, je suis encore dans la meute des louveteaux.

Devenir scout m’a beaucoup aidé. C’est un mouvement qui m’a permis de voir les choses différemment. Au début, j’avais peur d’intégrer ce mouvement. En fait, je pensais que devenir scout était dangereux. Quand on me parlait des scouts, on me disait que j’allais souvent dormir dehors, dans la forêt, sous une tente, etc. Et je ne voulais pas prendre le risque de quitter notre maison. Oui. Le risque. Pour moi, c’était un risque de dormir au milieu des arbres, dans la nature, etc. J’avais peur de me blesser, de me faire mal ou de me faire piquer par des insectes ou me faire mordre par un serpent. Et mes parents ne seraient pas là. C’est ce que je disais.

Mais, depuis que je suis scout, j’attends impatiemment les moments où on peut aller dans les camps et apprendre à vivre dans la nature. Quand on intègre le mouvement scout, on apprend à vivre dans la nature, à s’aimer mutuellement, à être unis et à ne jamais nous abandonner les uns, les autres. On compte les uns sur les autres.

 

À chaque camp qu’on organise, des équipes sont mises en place pour assurer la gestion des petits lorsqu’on est à l’extérieur. Les mères « louves », qui sont des encadreuses, s’occupent de faire la cuisine et de prendre soin des petits. C’est comme si elles étaient leurs mamans. Le chef-médecin, lui, s’assure que personne n’est malade. C’est un médecin de formation. Donc, il peut donner les premiers soins en cas de problème. C’est juste merveilleux !

Pour le moment, je suis encore « louveteau ». En fait, c’est le groupe des moins âgés dans le mouvement scout. Mais un jour, j’espère devenir encadreur et même avoir un totem. Je ne sais pas encore lequel ce sera. Franchement, j’ai hâte de le découvrir.

 

Encadreurs : Merdi Latini et Deborah Booto