Je suis Emmanuel Jidisa, Jeune Ambassadeur de l’UNICEF en RDC. Durant la Semaine africaine du climat, j’ai participé au Sommet africain sur le climat du 4 au 6 septembre à Nairobi qui réunissait les dirigeants du continent ainsi que des hauts dignitaires européens et américains.
De nombreux jeunes activistes étaient réunis pour l’occasion à Nairobi et j’ai pu échanger et discuter avec eux. J’ai par exemple rencontré Vanessa Nakate, Ambassadrice de bonne volonté de l’UNICEF. Ces moments d’échanges nous ont permis de nous connaître et de nous questionner sur le sens de notre engagement.
Un sommet pour l’Afrique et avec les jeunes d’Afrique
Pour la première fois sur le continent africain, les dirigeants étaient réunis pour discuter du changement climatique et de son impact sur la société. Le sommet a débouché sur l’adoption d’une déclaration commune – la Déclaration de Nairobi – qui met l’accent sur les investissements dans les énergies vertes, la mise en place des taxes carbones et l’allègement de la dette des pays africains.
J’ai eu la chance de participer à ce premier sommet du content sur le climat. A l’ouverture du sommet qui a eu lieu Kenyatta International Conference Centre (KICC), les jeunes ont pris la parole pour présenter la Déclaration des jeunes africains pour le climat, élaborée de l’Assemblée organisée quelques jours plus tôt. Après cela, le président kenyan, William Ruto, a prononcé son discours d’ouverture.
Plus d’une dizaine de chefs d’Etat et de Gouvernement ont pris la parole au cours de la deuxième journée du sommet. La sécurité avait été renforcée et seuls ceux qui avaient un badge VIP pouvaient accéder à la salle des discussions. Heureusement, nous avons réussi à accéder à la salle pour rencontrer des personnalités comme Ursula von der Leyen (Présidente de la Commission de l’Union européenne) et Jean-Michel Sama Lukonde (Premier ministre congolais).
Il est temps de passer des discours aux actions
Durant le sommet, les chefs d’Etat et de Gouvernement ont prononcé des beaux discours et avaient plein d’ambition et de bonne volonté. Il est important de ne pas se limiter à des discours car les jeunes africains comme moi attendent que des actions concrètes soient menées par la suite. Un des défis auquel nos pays vont faire face pour concrétiser ces ambitions, c’est le financement : nous avons beau parler et montrer l’urgence de la situation mais si les financements ne suivent pas, rien ne sera fait.
Les chefs d’Etat et de Gouvernement ont montré qu’ils avaient la volonté de travailler ensemble pour limiter l’impact du changement climatique sur les populations africaines mais la bonne volonté ne suffit pas. Il faut agir dès aujourd’hui et des financements suffisants sont nécessaires pour passer des discours aux actions. Il est plus que temps !
Félicitations Emmanuel c’est vraiment l’exemple a suivre et surtout courage vas encore plus loin.