Je m’appelle Marie Reine Cibanvunya. Je suis enfant reporter à Bukavu, dans la province du Sud-Kivu. Depuis avril dernier, une épidémie de choléra sévit à Bukavu. Cette situation m’inquiète. En fait, cette maladie est très contagieuse et dangereuse, en plus.
C’est depuis plusieurs jours que j’entends parler du choléra a la radio et dans ma famille, à travers mon père qui est médecin. J’ai décidé de m’informer davantage, et voici ce que j’ai eu comme information.
Une centaine des cas enregistrés chaque semaine
Sur le site de radio Okapi, j’ai lu une interview accordée par le docteur Guy Mulinga, médecin directeur de l’hôpital général de Bukavu. Dans cette interview, il explique que depuis deux mois, cet hôpital enregistre presque deux cents cas de cholera chaque semaine. Il a ajouté qu’une vingtaine de décès ont été enregistrés la même période, dans trois zones de santé de la ville de Bukavu. J’ai trouvé cela très grave. Je pense que les mesures adéquates de protection, doivent être prises par tous et cela avec rigueur.
Causes du choléra, à Bukavu
En fait, ces causes peuvent être nombreuses. Mais trois d’entre elles sont incontournables. Il s’agit de la pénurie d’eau potable dans plusieurs parties de la ville, le relâchement de certaines mesures barrières nécessaires tel que le lavage des mains, ainsi que la consommation des aliments non-lavés.
Voici les symptômes
Une personne atteinte du cholera fait face généralement a une diarrhée sévère, des nausées, des faiblesses dans le corps et des vomissements dont le vomi se présente parfois comme un liquide clair.
Ma recommandation
Pour lutter contre cette maladie, je recommande à toute la population de ma ville :
- De toujours se laver les mains avec du savon et de l’eau propre
- De bien laver les aliments avant de leur consommation.
- De bien traiter l’eau avec des produits appropriés ou la bouillir avant d’en à prendre.
- Je demande aux autorités ainsi qu’a la Regideso d’approvisionner toute la ville en eau potable.
Encadreur : Nathalie Mazinge