Je m’appelle Brigitte Musune, enfant reporter de Kipushi, dans la province du Haut-Katanga. Le 8 mars, j’ai rencontré une mère sur un site minier. Elle y travaillait.
En fait, le 8 mars est la journée internationale des droits de la femme. C’est une journée célébration pour les femmes. Certaines sortent entre collègues pour se divertir ou rendre visite à d’autres femmes.
En gros, c’est une journée de fête où les femmes célèbrent l’avancée de leurs droits.
Fêter dans la carrière, incompréhensible pour moi
Lors de la journée du 8 mars, certains hommes offrent des cadeaux à leurs femmes et compagnes. D’autres les invitent à sortir pour célébrer cette journée spéciale.
Mais pour maman Jeanne, l’heure n’est pas à la fête. Il faut encore travailler. Et pour elle, le travail c’est à la mine.
« La fête se passe mieux pour les femmes dont les maris ont de l’argent. Moi et mes enfants, nous avons passé la fête dans la carrière pour gagner de l’argent. On ne le fait pas parce qu’on aime, mais c’est par manque de moyens », m’a confié maman Jeanne.
Cette femme m’a dit que, souvent les jours pareils, les femmes sont souvent bien habillées pour fêter. Elles vont aussi partager leurs repas ensemble avec leurs maris et connaissances. « Je le veux aussi. Mais je n’ai pas d’argent. Et je suis dans la carrière. Je suis restée avec mon enfant, elle aussi casse des pierres dans une autre carrière d’ici Kipushi », raconte maman Jeanne.
J’espère juste qu’elle aura aussi un temps pour célébrer les avancées des droits des femmes.
Encadreur: Christian Maland