Je m’appelle Gabriella Musukali. J’ai 15 ans, et j’étudie au lycée Mwandu de Beni, dans la province du Nord-Kivu. L’insécurité dans la province de l’Ituri fait que les enfants se déplacent avec leurs parents vers la ville de Beni, pour échapper à l’insécurité. Cela impacte négativement sur leur vie scolaire. J’ai rencontré Priscille, une des enfants déplacées.
Il est difficile pour Priscille de s’adapter
Priscille tout comme les autres élèves déplacés de guerre de la province, a du mal à s’adapter dans les écoles de la ville. Elle a du mal à s’adapter à la façon d’enseigner, et surtout, elle n’a pas d’amis dans la salle de classe. En plus, il y a le test d’admission auquel on les soumet. Il sanctionne soit leur maintien, soit une rétrogradation en classe inférieure. Cela les traumatise encore plus. On l’a obligée à refaire la classe après le test d’admission.
Mon plaidoyer pour les enfants déplacées
Je crains que l’ensemble de la situation des déplacés ne décourage les enfants à étudier. Je demande au gouvernement de garantir la sécurité des populations, afin que les déplacés regagnent leurs localités d’origine. Et aux autorités scolaires, plus particulièrement le sous-Proved, de trouver des mécanismes pour permettre aux enfants comme Priscille d’être motivés a étudier.