Depuis la fermeture des écoles à cause du coronavirus, de nombreux enfants déambulent çà et là avec des aliments à vendre pour aider à subvenir à leurs besoins et ceux de leurs familles. Au lieu de rester en sécurité à la maison, ils sont exploités économiquement.
Les enfants face à l’exploitation économique
La vie de Costa, un garçon de 12 ans habitant la commune de Diulu à Mbuji-Mayi, a totalement changée depuis l’arrivée du coronavirus. Chaque jour, il parcourt les rues pour vendre du manioc et aider ses parents. Sous un soleil accablant et le vendre vide, il circule presque partout dans la ville. Il ne mange que le soir lorsqu’il rentre enfin à la maison.
« J’ai entendu parler d’Okapi Ecole, des cours radiodiffusés et télévisés mais je n’ai aucun moyen de les suivre car nous n’avons ni radio ni télévision à la maison », explique Costa.
Les droits à la santé et à l’éducation de ce garçon sont bafoués. L’article 32 de la Convention Internationale des droits de l’Enfant stipule pourtant que chaque enfant doit être protégé contre l’exploitation économique. « Je veux que les cours reprennent au plus vite afin je puisse arrêter ce travail », conclut Costa.