La vie des enfants dits de la rue est devenue de plus en plus compliquée depuis la déclaration de l’épidémie de coronavirus dans le pays. A Mbuji-Mayi, le chef-lieu de la province du Kasaï-Oriental, de nombreux enfants font face à une situation périlleuse : ils n’ont plus de moyens de subsistance suite à l’arrêt des activités économiques.
L’histoire de Butuala, 12 ans
Suite au décès de ses deux parents, Butuala a d’abord été accueilli chez son oncle. Rapidement, la famille l’a accusé d’avoir ensorcelé ses deux parents pour qu’ils meurent. « Il a tué ses parents et il est venu maintenant ici pour faire de même », disait son oncle
Butuala n’a pas eu d’autre choix que de fuir cette famille pour trouvera refuge là où il pouvait. C’est ainsi que le jeune garçon est arrivé au marché de Bobila où il survit grâce du ramassage et à la revente de des grains de maïs et de miettes de manioc. Lorsqu’il ne trouve rien, il passe la nuit avec le ventre vide.
« Depuis que je suis dans la rue, personne n’est venu me chercher pour me ramener dans la famille », explique Butuala qui dors au bord de la rue et ne mange pas à sa faim.
Les enfants des rues face à la prorogation de l’état d’urgence
Avec le coronavirus, la situation des enfants tels que Butuala s’est dégradée. Ils dorment affamés, ne sachant plus où aller ni quoi faire pour avoir à manger étant donné qu’il y a une baisse des activités économiques.
Pourtant, la Convention relative aux droits de l’Enfant stipule que « l’Etat a l’obligation d’assurer la protection spéciale à l’enfant privé de son milieu familial et de veiller à ce qu’il puisse bénéficier d’une protection familiale de remplacement ».
Ces enfants sont dans un état précaire et inhumain alors qu’ils ont droit à une vie normale !
Que le gouvernement congolais se mobilise pour aider ces enfants qui ont droit a la vie.Leur place est dans la famille et non dans la rue.
Merci monpsieur serge;
Oui il vrai que le gouvernement congolais songe à nos semblables ici délaissés car ils vivent une situation non vivable et si jamais on ne songe à eux, on risque d’assister au pire.