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Le 16 juin , une journée spéciale pour tout enfant africain. Une journée rappelant le massacre de Soweto, en Afrique du Sud. Cette journée où plusieurs jeunes qui se battaient pour leurs droits avaient été sauvagement assassinés . Un vrai bain de sang ! Chaque année cette journée est célébrée. Pourtant, la situation des enfants en Afrique ne change pas.
Chaque jour, des enfants sont violés tant moralement que physiquement. Ils sont exploités sous tous les angles possibles: kidnappés, déscolarisés. Tout ça par des adultes insouciants.
Cette année 2021 le thème choisi est : « 30 ans après l’adoption de la Charte : accélérons la mise en œuvre de l’agenda 2040 pour une Afrique digne des enfants » . La charte a permis d’instaurer plusieurs avancées mais il reste beaucoup de failles sous tous les points. Il faut l’admettre.
Il y a encore du travail à faire
- Sur le plan de l’éducation : malgré l’instauration de la gratuité par le président de la République, de nombreux enfants n’étudient pas. Pire encore, la situation se dégrade, car même ceux qui sont scolarisés ne le sont pas dans de bonnes conditions ( niveau et qualité d’étude trop bas ) .
- Sur le plan de la santé : la malnutrition ne cesse de s’accroître, de nombreux enfants meurent de faim pendant que le pays est riche en ressources naturelles.
L’UNICEF, en République démocratique du Congo, estime que 3,3 millions d’enfants de moins de 5 ans souffriront de malnutrition aiguë en 2021, dont au moins un million de malnutrition aiguë sévère. Nombreux enfants meurent de faim car les parents ne sont pas capables de leur payer ne serait-ce qu’un morceau de pain. Tout ça à cause du chômage dans le pays en particulier et en Afrique en général.
Les malveillants continuent de vendre les « plumpy nut », cet aliment à base d’arachide utilisé en cas de famine à des personnes en bonne santé, au lieu de les laisser dans des hôpitaux pour les enfants malnutris . Et tout ça, au vu et au su des autorités !
La voix de l’enfants doit trouver sa place dans la societé
Children play at sunset in Kisenga, Haut-Katanga Province, Democratic Republic of Congo, Monday 10 July 2017.
- Sur le plan de la protection : chaque jour à Bukavu, par exemple , au moins 1 enfant sur 3 disparaît. Des fillettes sont violées par ces hommes qu’on qualifie de malotrus et sans scrupule. Des enfants sont exploités dans des mines , dans des chantiers . Jusqu’en 2018, des enfants étaient encore envoyés dans des camps militaires au lieu d’être sur le banc de l’école .
- Sur le plan de la participation : la voix des enfants n’a pas encore la place qu’elle devait avoir dans la société africaine. Combien de décisions sont prises par les adultes, pour les enfants et sans les enfants ! Pourtant une citation qu’on attribue à Mahatma Gandhi l’a si bien signifié :“ « Tout ce qui est fait pour moi, sans moi, est fait contre moi »
Je pense que chaque enfant africain mérite d’avoir un avenir radieux
Nous tous enfants africains méritons de célébrer cette journée en remarquant une amélioration face à nos problèmes exposés. C’est pourquoi je demande au gouvernement, à une autorité compétente, à toute personne de bonne foi de :
- Rendre l’école obligatoire pour chaque enfant , car c’est cet enfant l’avenir de demain pour son pays. D’améliorer les conditions scolaires pour permettre un bon travail.
- De punir sévèrement toute personne vendant des produits thérapeutiques , car ceux-ci ne sont destinés qu’aux malnutris en principe. D’aider les enfants dans le besoin , car aucun enfant ne mérite de mourir de faim .
- De mettre en place des structures assurant véritablement la protection des enfants. Punir ces éléments destructeurs de la société qui exploitent les enfants .
- Accorder aux enfants un lieu d’expression, prendre le temps de les écouter et surtout prendre en compte leur parole.
