En fait, je me demande comment grandir dans une ville où règne l’insécurité ? Je me suis posée la question le jour de la réflexion avec d’autres jeunes. Dans certains quartiers, en plus d’avoir peur des bandits et des voleurs, il y a les kuluna.
J’ai pensé aux enfants de la rue qui ne jouissent déjà d’aucun de leurs droits. Les enfants de la rue sont menacés et sont livrés à eux-mêmes, pendant la journée ou la nuit. Alors qu’ils doivent être protégés par la police congolaise. Ces forces de l’ordre doivent aussi veiller sur la sécurité de personnes et de leurs biens.
Et lorsque les enfants sont privés d’éducation, ils risquent de tomber dans la délinquance et de devenir des futurs kuluna.
Visiblement, les jeunes ont du mal à jouir pleinement de leur droit à l’éducation, à la santé et à vivre dans un environnement sain. Et pourtant, chaque enfant aspire à vivre dans un monde meilleur. C’est de ce monde meilleur dont nous avons besoin pour vivre dans une planète en bonne santé. Pour avoir une ville de Kinshasa propre, il faudrait éduquer les populations au changement pour améliorer les habitudes et changer les comportements.
Je demande à ceux qui ont des postes de responsabilités de prendre des mesures pour changer l’environnement des populations. Je sais aussi qu’ensemble, on peut agir.
Les jeunes ont de l’énergie et la force d’agir. « Soutenez-nous afin de sauver l’avenir. »