Je suis Dorcas Karhatwa, enfant reporter de la ville de Bukavu, dans la province du Sud-Kivu. Le 5 juin, le monde a célébré la journée mondiale de l’environnement. Je sensibilise pour un recyclage des déchets dans ma ville et pour la lutte contre la pollution.
A Bukavu, la gestion des déchets demeure un casse-tête aussi bien pour les habitants, que pour l’autorité urbaine. Jusqu’à présent, aucune mesure officielle n’a été prise pour résoudre ce problème. Raison pour laquelle notre ville n’est pas assainie. Je pense que cela est un danger pour la population qui jusque-là, n’a pas encore pris conscience de l’enjeu environnemental.
Une mauvaise gestion des déchets
Les immondices sont jetées partout, même dans les lieux publics. D’autres profitent de la pluie pour s’en débarrasser, et les jettent dans la rue en espérant qu’elles seront charriées par les eaux de pluie.L’autre fléau, c’est le plastique. Il est difficile de circuler dans la ville sans en rencontrer. Des bouteilles et des sacs en plastique pour la plupart remplis d’ordures.
Protéger l’environnement, c’est prendre soin de notre santé
A l’école, on m’a appris que protéger l’environnement c’est préserver la biodiversité. Mais surtout, que l’homme en a besoin pour vivre. J’ai aussi appris de mes enseignants, que la mauvaise gestion des déchets contribue au changement climatique et la pollution.
Les autorités doivent s’approprier la question de l’environnement
Pour protéger la population, l’Etat et les organisations qui œuvrent dans le secteur de l’environnement doivent davantage sensibiliser la population sur les conséquences à court et à long terme. Les autorités doivent également établir des sanctions à l’encontre de toute personne qui aura enfreint la loi, en jetant des immondices dans la rue. Je plaide donc pour une installation de poubelles publiques dans ma ville.
C’est une question d’organisation et du patriotisme
Car les dirigeants ont voulu le faire à l’arrivée du roi de belge le mois passé
Mais aussi nous population on devrait se conscientiser que nous sommes des victimes
Si au moins au niveau urbain, les autorités se mettent en tête qu’il n’est pas trop tard pour se rattraper. Mes chers, il est temps que la jeunesse joue sa carte car plus nous rêvons, plus ça devient une perte de temps. Justice-Paix-Travail notre devise et notre seul guide.