Dorcas Karhatwa a 14 ans. Elle est enfant reporter de Bukavu, province du Sud-Kivu.

Je suis Dorcas Karhatwa, enfant reporter de la ville de Bukavu, dans la province du Sud-Kivu. Le 5 juin, le monde a célébré la journée mondiale de l’environnement. Je sensibilise pour un recyclage des déchets dans ma ville et pour la lutte contre la pollution.

 

A Bukavu, la gestion des déchets demeure un casse-tête aussi bien pour les habitants, que pour l’autorité urbaine. Jusqu’à présent, aucune mesure officielle n’a été prise pour résoudre ce problème. Raison pour laquelle notre ville n’est pas assainie. Je pense que cela est un danger pour la population qui jusque-là, n’a pas encore pris conscience de l’enjeu environnemental.

 

Une mauvaise gestion des déchets

Les immondices sont jetées partout, même dans les lieux publics. D’autres profitent de la pluie pour s’en débarrasser,  et les jettent dans la rue en espérant qu’elles seront charriées par les eaux de pluie.L’autre fléau, c’est le plastique. Il est difficile de circuler dans la ville sans en rencontrer. Des bouteilles et des sacs en plastique pour la plupart remplis d’ordures.

Immondices dans les rues de Bukavu

Immondices dans les rues de Bukavu (@ponabana)

 

Protéger l’environnement, c’est prendre soin de notre santé

A l’école, on m’a appris que protéger l’environnement c’est préserver la biodiversité. Mais surtout, que l’homme en a besoin pour vivre. J’ai aussi appris de mes enseignants, que la mauvaise gestion des déchets contribue au changement climatique et la pollution.

 

Les autorités doivent s’approprier la question de l’environnement

Pour protéger la population, l’Etat et les organisations qui œuvrent dans le secteur de l’environnement doivent davantage sensibiliser la population sur les conséquences à court et à long terme. Les autorités doivent également établir des sanctions à l’encontre de toute personne qui aura enfreint la loi, en jetant des immondices dans la rue. Je plaide donc pour une installation de poubelles publiques dans ma ville.