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Jérémie n’a que 12ans et je l’ai trouvé au cachot du Parquet de Grande Instance de Bunia. Je m’appelle Shadrak Valava. Je suis enfant reporter de Bunia, dans la province de l’Ituri et j’ai 15 ans. Quand j’ai vu Jérémie en prison, je me suis posé beaucoup de questions.
La première était de savoir, pourquoi cet enfant se retrouve au cachot ? Alors, quand je lui ai posé la question, il m’a raconté ce qui lui est arrivé.
Depuis tout petit, Jérémie me dit qu’il a toujours vécu au marché central de Bunia. Pour faire simple, il vit dans la rue. Alors, un jour, une maman qui vendait des volailles a constaté qu’un de ses canards avait disparu. « La maman a dit que c’est moi le voleur de son canard. Alors que c’est faux. Moi, je n’ai pas volé son canard pour aller le revendre ailleurs. La dame a appelé les policiers qui gardent le marché. Ils m’ont pris et m’ont emmené au cachot. Je suis orphelin de père et je ne sais pas où se trouve ma mère. Et personne ne vient me rendre visite dans ce cachot », m’a expliqué Jérémie.
Je me demande s’il est normal d’arrêter un enfant sur une simple accusation, alors que la dame n’a donné aucune preuve que ce c’est enfant qui aurait volé son canard. Cette situation, à mon avis, est contraire au droit de l’enfant. J’ai appris qu’un enfant de moins de 14 ans ne peut pas aller en prison. Et pourtant, Jérémie est bien en prison avec des adultes.
Je voudrais demander au Procureur du Parquet de Grande Instance de Bunia de voir comment envoyer cet enfant devant le président du tribunal pour enfant de l’Ituri pour qu’on sache ce qu’on lui reproche. Certainement qu’il est la victime idéale comme il est déjà un enfant vivant dans la rue. En fait, la place d’un enfant n’est pas au cachot, encore moins dans la rue.
Encadreur : Délice Wamusonia
Je suis très content de cette initiative, vu que je suis avocat, activiste des droits de la femme et des enfants. je suis coordonateur de l’asbl « face à l’enfant », qui lutte pour la promotion et la defense des droits de l’enfant et Secretaire adjoint dasn la synergie » tous pour l’enfant » qui est parainée par la conseillere en charge de la protection de l’enfant deu ministère de genre, familles et enfants.
je suis à kin et je tiens à partir partir de ce groupe, surtout pour faciliter le suivi sur les enfants torturés à travers les provinces.
en outre, je suis aussi concepteur d’une emission sur les droits de l’enfant: « les pleurs de l’enfant » qui commence dans deux semaines sur actu 30 TV. donc, les echanges me seront tres enrichissants pour les elements.
mon numero : 0823379432
concernant les cas d’abus sur les mineurs, il est surprennnant de constater qu’ils prennent de l’ampleur dans les differents domaines et surtout à l’interieur du Pays.
Dans les familles, à l’ecole, à l’eglise surtout avec les pseudo – pasteurs qui font accusés de sorcellerie et les font envoyer dans la rue, les enfants sont victimes de mauvais traitements de la part des adultes. pire, les policiers, personnes judiciaires et d’autres personnes qui devraient, connaitre et proteger l’enfant, le font souffrir au meme titre que les autres.
Ainsi, je crois qu’il faut une liste des mesures:
– la multiplication des campagnes de vulgaristation des droits de l’enfant et des instruments nationaux et internationaux de droit de l’enfant, à travers des initiatives privées et publiques,
– intensifier l’application des mesures de sanctions à l’encontre des auteurs des actes contraires au bien – etre des enfants, au regard des lois existantes,
– favoriser le partenariat privé – public dans le cadre des viloences des droits de l’enfant, par des initiatives de denonciation et de suivi réel.
– organiser si possible des proces publics contre les auteurs des forfaits commis à l’encontre des enfants pour dissuader les potentiels auteurs,
– former les policiers sur le droit de l’enfant de maniere d’avoir dans les sous commissariats, au moins un policier specialiste en droits de l’enfant.
– Enfin, inciter les chefs des quartiers à faire la ronde dans les familles, eglises, orphelinats, ecoles,… pour verifier le traitement infligé dans ces milieux à l’enfant.