Mon nom est Dan et j’ai 14 ans. Je suis enfant reporter de la ville de Matadi, province Kongo Central. Je vais à l’école comme les enfants de mon âge. Mais mon plus grand rêve c’est de devenir un footballeur célèbre.
Je joue déjà au football dans un club ici à Matadi. C’est un club peu connu. Je joue aussi dans l’équipe de mon école. À Matadi, beaucoup d’enfants rêvent de devenir football professionnel comme moi. Un rêve.
Mais, j’ai tout de même des doutes. Déjà, le football est un sport qui se pratique dans de grands espaces et dans de bonnes infrastructures avec un bon encadrement. Dans ma ville, il n’y a pas de soutien, pas d’encadrement et encore moins des terrains de football aux normes FIFA. Pire, il n’y a même pas des espaces de jeu ou de sport pour les enfants.
Même si je rêve de devenir footballeur professionnel, je commence à avoir des doutes sur la suite de ma carrière par rapport à mes ambitions.
Le manque d’infrastructures, un vrai handicap
Actuellement, le football congolais est classé 65e nations au monde et 12e en Afrique. Moi je pense que ce classement s’explique par le fait que, le pays manque de terrains aux normes, manque des infrastructures et des sponsors dignes de ce nom. En plus, il n’y a pas de bons recruteurs et l’accompagnement des jeunes est inexistant.
Comment peut-on révolutionner le football de ma province ?
Ne dit-on pas que la jeunesse est l’avenir de demain ?
Chères autorités compétentes du Kongo Central, le football fait aussi partie de l’épanouissement de l’enfant et de la jeunesse.
Cela est un droit de l’enfant garanti dans l’article 31 de la convention internationale des droits de l’enfant qui stipule que, l’enfant a droit aux loisirs, au jeu et à la participation à des activités culturelles et artistiques. Trouver des dispositions nécessaires à ce problème, c’est favoriser l’épanouissement de l’enfant.