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Vendredi soir un nuage rougeoyant flottait au loin sur la ville de Goma. Il a entrainé une panique dans la population, car il rappelle les douloureux souvenirs de la dernière éruption du Nyiragongo en 2021.
« Aujourd’hui, tout est réuni pour me rappeler 2021 : ce ciel à la couleur de feu, la panique de mes proches, et les photos qui se multiplient sur les réseaux sociaux. De très mauvais souvenirs. Dans les familles plus personne n’arrivait à dormir. On a fait longtemps sans vraiment se sentir en sécurité. Tremblements de terre, menaces d’éruption imprévisible », explique Murielle Simisi, jeune reporter de Goma.
Quand le ciel prend une lueur rouge, Goma est toujours inquiet. C’est le signe que l’activité du volcan a repris, et ça crée la panique. En fait, personne ne sait ce qui se passe vraiment. Cela génère davantage de tensions et de panique, et les rumeurs vont bon train. Ça facilite la circulation des fake news.
Le Nyamuagira en activité (@Ponabana)
En 2021, les informations sur l’éruption sont arrivées en retard. Le mal était déjà fait, la population était ballotée par des rumeurs de toutes sortes, incapable dans la panique, de trier le vrai du faux. Si cette situation devient familière à Goma, elle reste douloureuse pour tous ses habitants. douloureuse que familière pour les habitants de Goma et ses environs, l’éruption volcanique reste une catastrophe et mérite que les autorités prennent des précautions quant à sa gestion.
J’en appelle à la l’implication de l’Etat pour une meilleure gestion de la situation. Voilà pourquoi nous recommandons que les les autorités :
- Communiquent régulièrement sur la situation pour éviter la panique.
- Mettent en place des plans et des procédures d’évacuation de la ville pour la population.
Il est important que la population reçoive des informations des autorités, et que la population arrête la diffusion de fausses infirmations.
Gloire Kinyengele et Murielle Simisi jeunes reporters de la ville de Goma
