Le 16 juin dernier, à l’occasion de la journée internationale de l’enfant africain, des activités culturelles ont été organisées à l’école primaire Heri Kwetu. Il y avait des activités comme la récitation des poèmes, le théâtre, la danse. Cette école est la seule à Bukavu qui encadre les enfants vivants avec handicaps (moteurs), sourds-muets, aveugles et mal-entendants, etc.
Je m’appelle Jospin Hondi, enfant reporter dans la province du Sud-Kivu. J’habite Bukavu. Et j’ai rencontré Christine, âgée de 14 ans lors de cette rencontre culturelle. Elle est aveugle et étudie à l’école primaire Heri Kwetu, à Bukavu. Christine rêve de devenir chanteuse.
Besoin d’une école secondaire adaptée aux enfants handicapés
Dans son discours écrit en français et en braille, Christine en a aussi profité pour faire un plaidoyer en faveur des enfants de son école. Elle a plaidé pour que les autorités aident les élèves vivants avec handicaps à poursuivre les études secondaires.
À Bukavu, après la 6ème primaire à l’école Heri Kwetu, beaucoup d’élèves ne vont pas à l’école secondaire. Il n’y a pas d’école secondaire adaptée aux enfants vivants avec handicap.
Les autorités peuvent faire quelque chose pour ces enfants
Après ce plaidoyer, je croise les doigts pour des solutions. Je me demande si Christine et d’autres enfants vivant avec handicaps dans la province du Sud-Kivu n’ont-ils pas, eux aussi, le droit d’être considérés sur le même pied d’égalité que les autres enfants ?
N’ont-ils pas, eux aussi, le droit d’être éduqués et de poursuivre leurs études afin de réaliser leurs rêves ?
Les autorités nationales, provinciales et les membres de la société sont priés de s’assoir, de prendre conscience que certains enfants vivants avec handicaps ont besoin de leur aide.
L’article 23 de la Convention relative aux droits de l’enfant stipule que chaque enfant souffrant d’un handicap doit avoir les soins nécessaires (la santé, l’éducation mais aussi accès aux loisirs) pour qu’il ne se sente pas différent des autres.