Josiane Mahamba est une Enfant Reporter de Bukavu, dans la province du Sud-Kivu.

Après deux mois de vacances, j’ai repris le chemin de l’école le 5 septembre 2022. Contrairement aux rentrées scolaires de années précédentes, celle de cette année est différente. Pas de complications, pas de remous. Je suis Josiane Mahamba, enfant reporter de Bukavu, dans la province du Sud-Kivu.

 

 

Des rumeurs à la base de mon incertitudel’incertitude

 

Tout d’abord, je n’ai pas bien préparé cette rentrée scolaire, car des rumeurs dans la ville faisaient croire qu’une grève risquerait à nouveau d’avoir lieu. Je n’ai pas eu du tout la force que j’ai habituellement pour préparer la rentrée. Papa m’a payé les fournitures scolaires une semaine avant la rentrée, et moi, j’ai couvert mes cahiers à peine deux jours avant. Mes pensée étaient encore tournées vers les vacances. Bref, Je revivais mon dernier passage à Goma, avec de beaux souvenirs.

 

Malgré que je ne croyais toujours pas à la reprise des cours ce 5 septembre, je devais quand même y aller. Ce jour-là, à 5h40, c’était le réveil. J’ai fait du ménage chez moi et je me suis ensuite me préparée pour l’école. Par après, j’ai prié Dieu pour la réussite de cette nouvelle année. Et enfin, à 7h20 j’étais au collège, mon école. Presque tout ce que je portais était neuf.

 

 

Un démarrage dès le premier jour

 

J’étais heureuse de revoir mes collègues de classe, ainsi que les enseignants. Vers 07h25, les élèves se sont rassemblés pour écouter le mot d’ouverture du père recteur. Les élèves de la classe de 7ième ont ensuite chanté l’hymne national. Dans notre établissement, c’est une manière de les accueillir au secondaire.  Moi je fais la 3ième scientifique.

Les élèves du collège Alfajiri en rang

Les élèves du collège Alfajiri en rang (@Ponabana)

En classe, certains enseignants nous ont prodigué des conseils et parlé du règlement d’ordre intérieur. D’autres ont directement débuté les enseignements.  J’étais déjà habituée à manger presque tout le temps en vacances. Ce qui fait qu’à un certain moment, j’ai eu faim. Heureusement, j’ai pu quand même tenir jusqu’à la fin des cours. Eh ben, j’étais un peu fatiguée mais contente de cette journée.

 

La raison de ma joie

 

Je suis très contente de réaliser que cette nouvelle année scolaire débute sans perturbations. Je remercie Dieu, les autorités étatiques pour l’annonce de cette date. Je premercie aussi mes parents d’avoir pourvu aux fournitures scolaires nécessaires pour faire une bonne scolaire.