Le 16 et le 17 octobre, j’ai participé à des sessions de formation sur l’inclusion financière au Centre culturel Boboto à Kinshasa.
Cette fois-ci, je ne suis pas parmi les participants : je les accueille, car je suis en stage pour rejoindre les Jeunes Encadreurs.
Une première expérience
Le premier jour de formation, j’arrive très curieuse. On m’a placée dans un groupe de Jeunes Encadreurs pour préparer l’activité. Même si je sais que je ne suis plus là en tant qu’Enfant Reporter, je doute encore… Je ne sais pas comment vous l’expliquer.
Je retrouve les encadreurs dans la salle. Ils discutent du rôle de chacun pour cette journée chargée. Je me joins au groupe avec un peu de retenue. Curieusement, personne ne me demande pourquoi je suis là.
On me donne même un rôle à jouer : je dois installer les élèves dans la salle. Je souris intérieurement. Je me dis que je passe vraiment d’Enfant Reporter à Encadreuse pour cette formation. J’ai hâte de voir ce que la journée me réserve.
Avant le début de la formation, je discute avec quelques élèves que j’aide à installer. On parle de tout et de rien. Pendant la conversation, je réalise que je change de statut : il y a quelque temps, c’est à moi qu’un encadreur parlait. Je comprends que c’est maintenant à moi de transmettre ce que j’ai appris.
Travailler pour les autres
Vous savez quoi ? Ces deux jours ont été une vraie révélation pour moi. Je ne savais pas qu’être Jeune Encadreur, c’est travailler pour le bien des autres.
J’ai compris que cette mission n’est pas de tout repos : il faut travailler pour les enfants, tout comme on m’avait aidée dans le passé. Sans forcément être vue. Et je peux vous dire que les Jeunes Encadreurs travaillent beaucoup !
Même si ma vie d’Enfant Reporter me manque, je suis fière de grandir et de devenir Jeune Encadreuse qui aide et accompagne la nouvelle génération d’enfants.
Ancienne Enfant Reporter, Sublime Mokuba est maintenant en formation pour devenir Jeune Encadreuse à Kinshasa.
