Benie Kitoko est une enfant reporter de la ville de Kisangani, dans la province de la Tshopo.

A Kisangani, il y a beaucoup d’enfants qui jouent aux paris sportifs. Je m’appelle Bénie Kitoko, enfant reporter de Kisangani. J’ai 13 ans et j’habite au quartier plateau dans la commune de Makiso.

Au coin de mon avenue se trouve un guichet du jeu paris foot. Alors, parmi les parieurs, il y a aussi des enfants. En fait, ce jeu prend de plus en plus de l’ampleur à Kisangani. Des enfants et des adolescents s’adonnent à ce jeu de hasard. Certains joueurs ont moins de 12 ans. Ces jeunes parient de l’argent sur les éventuels vainqueurs des matches de football.

A côté des parieurs, d’autres enfants jouent aux cartes. Mais lorsqu’un parieur perd, cela tourne souvent mal. Des disputes éclatent entre jeunes et d’autres se battent carrément.

De temps à autre, la police fait des descentes surprises pour interpeller les joueurs, surtout lorsqu’il y a des troubles entre eux. Et donc, la police arrête les gens et parmi eux, il y a des enfants.

 

Payer une amende pour libérer son enfant

Pour libérer les enfants, les parents, tuteurs ou responsables doivent payer une amende. Sans cela, un enfant peut être gardé pendant deux jours au moins avant d’être libéré.

Selon la loi, des enfants ne devraient pas jouer aux jeux de hasard. En plus de cela, un enfant ne devrait pas être gardé en prison. Je voudrais que les autorités de la ville de Kisangani prennent des mesures pour interdire aux enfants d’avoir accès à ces jeux. Aussi, les responsables des salles de jeux ne doivent pas accepter d’avoir des enfants parmi les parieurs.