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Les épreuves de l’examen national de fin d’études primaires (ENAFEP) s’étaient bien déroulées à Bunia, chef-lieu de la province de l’Ituri. Aucun incident n’a été enregistré durant ces épreuves.
Pendant deux jours, des écoliers ont été évalués sur les notions apprises en cours. Pour m’imprégner de la vraie ambiance, j’ai échangé avec un élève pour avoir ses impressions après ces tests.
Au complexe scolaire Nelson Mandela, l’un des centres des examens retenus en Ituri, j’ai rencontré Ebenengama Glodie, 11 ans. Il était joyeux et venait de finir ses examens. « Je n’avais pas peur. Et voilà tout s’est bien passé, les questions étaient faciles», rassure-il.
Glodie se souvient même de quelques questions posées durant un examen. « On nous a demandé par exemple : qui a découvert l’embouchure du fleuve et à quelle année ?. Et j’ai répondu, «Diego Cao en 1482 », se souvient-il encore tout souriant.
Le jeune garçon se voit déjà dans la classe supérieure. « L’année prochaine, je serai en septième année. Je veux laisser les culottes derrière moi pour commencer à porter les pantalons », lâche-t-il dans un éclat de rire.
Comme son père, Glodie rêve de devenir médecin. Il veut devenir un bon médecin pour sauver des vies humaines.
D’après les sources du gouvernorat de province de l’Ituri, la province est passée d’au moins 70.000 candidats l’année passée à 90.385 cette année scolaire.
Cette augmentation est un signe positif dans une province qui fait face à l’insécurité. En tant qu’enfant reporter, je crois qu’il est essentiel de faire en sorte que les enfants étudient dans de bonnes conditions. Ils sont l’avenir du Congo.
Encadreur: David Ramazani
