Andrea, 13 ans, est une Enfant Reporter de la ville Kinshasa.

Le lundi 21 septembre, deux collègues enfants reporters, notre encadreur et moi avons eu un entretien en visioconférence avec Didi Stone, mannequin et fille de Koffi Olomide, célèbre musicien congolais. Notre échange a tourné autour de l’éducation des enfants, et particulièrement sur l’éducation des filles. C’est un sujet qui nous tenait à cœur.

 

 

 

Qui est Didi Stone ?

 

Vous la connaissez certainement. Elle a 1 million d’abonnés sur le réseau social Instagram.

 

C’est une jeune dame à la fois belle, brillante et mannequin. Je crois qu’elle est l’une des rares jeunes femmes qui ont su concilier beauté, élégance et intelligence. C’est également une «influenceuse» hors pair. Son père Koffi Olomide est un artiste musicien congolais. Didi Stone est une source d’inspiration pour beaucoup de jeunes et moi la première.

Entretien avec Didistone

Didi stone et un enfant reporter de Kinshasa @ponabana Septembre 2021

 

Je m’appelle Andréa, je suis enfant reporter à Kinshasa. Quand mon encadreur m’a annoncé que j’allais interviewer Didi Stone, j’étais surexcitée et impatiente que ce moment arrive. J’ai publié au plus vite l’information sur mon statut. Toutes mes copines m’enviaient et voulaient être à ma place. Ketsia, ma collègue enfant reporter, était quasiment en extase. Didi est pour elle une inspiration en matière de mode et de style. Mon encadreur par contre est plutôt sobre.

 

Les filles marginalisées dans l’accès à l’éducation

 

Il était prévu que mes collègues et moi participions à la visioconférence à partir de Kinshasa dans les locaux de l’Unicef RDC. Didi devait intervenir depuis Paris. Le jour de la conférence, je suis arrivé à 9 h 30, soit 30 minutes avant le début de l’entretien qui était prévu pour 10 h. Ketsia qui devait, le même jour, participer à un atelier sur les questions environnementales et climatiques a préféré commencer par la visioconférence avant d’y aller. J’aurais fait de même si j’étais à sa place. C’était une occasion à n’est pas raté.

 

 

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Après la mise en place et les derniers réglages techniques, la visioconférence a débuté. J’étais la première à discuter avec Didi Stone. Je n’en croyais pas mes yeux. Nous nous sommes présentées mutuellement avant de poser mes questions. C’est une fille gentille, amicale et souriante. Elle nous a tout de suite mis à l’aise.

 

L’éducation des filles

 

J’ai voulu savoir pourquoi elle s’implique dans la promotion de l’éducation et particulièrement l’éducation des filles. Je retiens de sa réponse que c’est naturellement qu’elle s’est impliquée parce qu’elle connaît les nombreux avantages que l’éducation procure à l’enfant. Elle fait un focus sur l’éducation des filles parce qu’elles sont le plus souvent marginalisées et victimes de discrimination.

Ensuite, elle m’a parlé de son parcours. Contrairement aux préjugés sur les filles mannequins, elle n’est pas sans cervelle. Elle a obtenu son bac en lettres et a poursuivi des études universitaires. Elle s’apprête à débuter un Master. Comme pour dire que l’on peut faire des hautes études et être mannequin en même temps. Ce qui a rassuré ma collègue choisie qui rêve également d’être mannequin.

 

 

Il faudrait augmenter les fonds alloués à l’éducation

 

Mes collègues et moi avons voulu savoir ce qu’elle prendrait comme mesure si elle avait le pouvoir de changer les choses. J’ai été agréablement surpris par la pertinence et la cohérence de ses réponses. J’ai retenu qu’elle compte en premier augmenter les fonds alloués au secteur éducation.  Ce qui est louable! Ensuite, elle compte travailler pour plus d’inclusion et pour améliorer la qualité de l’éducation.

 

En discutant avec elle, j’ai senti qu’elle avait beaucoup d’idées

 

D’abord sur la façon d’améliorer l’éducation des enfants en RDC. Son statut d’influenceuse lui permet de faire bouger les choses en montrant aux jeunes filles que c’est par l’éducation qu’elles pourront s’émanciper. C’est par l’éducation que les femmes occupent de plus en plus des postes de responsabilité.

 

 

Les conseils de Didi 

 

Pour finir, elle m’a donné quelques conseils. Elle m’a dit de ne jamais abandonner mes rêves et de travailler pour les atteindre. Ce sont des mots simples, mais qui sont extrêmement motivants surtout lorsque ça vient d’une star comme Didi Stone. Je crois fermement qu’à travers l’éducation, on peut arriver à développer l’Afrique et particulièrement la RDC. Si plus des stars et personnalités influentes comme Didi s’impliquent dans ce combat pour une éducation de qualité et inclusive, je pense que le combat sera gagné. Désormais les enfants reporters ont un allier de taille, Didi Stone.  Ensemble nous sommes plus forts.