Je suis Adonis Kandingu, enfant reporter de Lubumbashi, et j’ai 17 ans. Le 22 mars dernier, c’était la journée mondiale de l’eau. Cette journée m’a rappelé combien l’eau est une denrée importante. C’est une ressource précieuse à gérer intelligemment.
Lubumbashi, deuxième ville de la République Démocratique du Congo, Lubumbashi fait face à une pression croissante sur ses ressources en eau. Pourquoi ? La population est de plus en plus croissante, il y a beaucoup d’entreprises dans la ville et ses environs qui ont besoin d’eau. Il y a aussi la vieillesse des infrastructures qui sont défaillantes.
Du coup, l’accès à l’eau potable reste un problème majeur à Lubumbashi. L’approvisionnement en eau est irrégulier dans les robinets et il y a aussi la pollution qui touche plusieurs sources d’eau.
Et lorsqu’il y a de l’eau, certaines personnes la gaspillent. Pourtant, dans le contexte que connaît la ville de Lubumbashi, le gaspillage d’eau est un défi urgent.
En plus de cela, il y a des fuites dans les canalisations, le gaspillage de l’eau dans les familles et dans l’agriculture qui viennent augmenter la pression de la fourniture en eau.
L’eau que nous gaspillons va manquer demain
Dans plusieurs quartiers, il n’y a pas d’eau. L’accès à l’eau potable est devenu un luxe pour les populations vulnérables. Chaque goutte compte. Alors, comment faire comprendre aux populations locales les conséquences du gaspillage de l’eau dans leur quotidien ?
C’est ainsi que j’ai pensé qu’à l’occasion de la Journée Mondiale de l’Eau, il faut tirer la sonnette d’alarme. Engageons-nous ensemble à dire non au gaspillage. Chaque habitant de Lubumbashi a un rôle à jouer dans la préservation de cette ressource vitale. Ensemble, nous pouvons construire un avenir où l’eau est gérée de manière responsable. Nous pouvons alors assurer un accès équitable et durable à l’eau potable pour tous.
Agissons dès maintenant pour protéger notre environnement et garantir un meilleur avenir pour les générations futures. Car l’eau que nous gaspillons aujourd’hui est celle qui manquera demain.
Encadreur : Evariste Mwamba
