Ephraïm, 17 ans, est Enfant Reporter de la Province de l’Ituri. Passionné par la défense les droits de ses pair, il voudrait devenir un professeur d’Université. Pour lui, tout le monde doit se sentir concerné par de la protection de droits de l’enfant.

enfants déplacés en Ituri

Des enfants déplacés au camps « Site 2 » à Bunia (Photo: UNICEF RDC Oataway)

En 1990, la République Démocratique du Congo a fait des promesses aux enfants en ratifiant la Convention relative aux Droits de l’Enfant (CDE). Ce qu’il se passe actuellement dans la Province de l’Ituri met en péril la réalisation de certaines de ces promesses.

Les enfants, premières victimes des conséquences de la violence

L’article 19 de la CDE donne à chaque enfant le droit à la protection et dicte aux Etats parties de prendre « toutes les mesures légales, administratives, sociales et éducatives appropriées pour protéger l’enfant contre toute forme de violence ». L’article 28 de la même Convention reconnait le droit de l’enfant à l’éducation.

Suite aux événements malheureux qui se déroulent en Ituri, des milliers enfants de la Province sont privés de ces deux droits. Déplacés par les violences, ces enfants s’entassent comme du riz dans un bol, ils souffrent de toutes sortes de maladies. Ils n’ont nul part où aller car leurs villages sont incendiés, pillés et les populations sont tuées. Ils dorment à la belle étoile, le ventre vide et n’ont plus de recours. Ces enfants vivent pleins de remords, comme si ‘souffrir’ était devenu un de leurs droits.

Cela me ronge le cœur de voir tous ces enfants qui ont arrêté les études suite à une affaire qui les dépasse. Ils n’ont même pas mot à dire et je me demande quelle est la faute de ces enfants ? Est-ce que parce que les enfants sont des êtres fragiles, certains adultes peuvent agir ainsi ?

NON ! Malgré les différends, la place des enfants c’est à l’école. Si on empêche une génération entière d’aller à l’école, la solution à tous ces problèmes ne sera jamais trouvée. Nous, Jeunes Reporters de l’Ituri, au nom de tous les enfants déplacés par les violences, demandons que ces enfants reprennent le chemin de l’école, en paix et sous une bonne protection. Nous demandons que chacun fasse comme si ces enfants étaient leurs propres enfants.

La protection des enfants doit être renforcée au sein des camps et des abris doivent être construits. Ils doivent accéder aux soins de santé nécessaires à leur survie. Tous les acteurs doivent mettre la main à la charrue pour que les enfants reprennent le cours normal de leur vie et retournent sur les bancs de l’école.

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Plus d’informations sur la situation des enfants déplacés de l’Ituri:

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