Milala Perets, 14 ans, est enfant reporter de la ville de Bunia.

Je suis Milala Perets et j’ai 14 ans. J’habite au quartier Bankoko, dans la ville de Bunia. En fait, il y a beaucoup d’enfants qui vivent dans la rue dans mon quartier. 

Voir les enfants de mon âge et même des plus petits que moi dormir à l’extérieur m’a beaucoup touché. C’est quand même dommage.

Cette situation est contraire à ce que préconise la Convention relative aux Droits de l’Enfant. 

L’article 22, alinéa 1, de la CDE stipule que “Les Etats parties prennent les mesures appropriées pour qu’un enfant qui cherche à obtenir le statut de réfugié ou qui est considéré comme réfugié en vertu des règles et procédures du droit international ou national applicable, qu’il soit seul ou accompagné de ses père et mère ou de toute autre personne, bénéficie de la protection et de l’assistance humanitaire voulues pour lui permettre de jouir des droits que lui reconnaissent la présente Convention et les autres instruments internationaux relatifs aux droits de l’homme ou de caractère humanitaire auxquels lesdits Etats sont parties”. 

Même si ces enfants de la rue ne cherchent pas à obtenir le statut de réfugié, je pense qu’ils ont aussi le droit de jouir des droits reconnus aux enfants. 

En fait, la place de ces enfants n’est pas dans la rue. Ils doivent être accueillis dans des familles d’accueil  pour faciliter leur développement et pour les protéger contre les dangers.

 

Je demande donc au maire de la ville de Bunia, au bourgmestre de la commune de Shari, de créer des centres d’accueil pour encadrer ces enfants vulnérables. Les autorités doivent travailler pour les mettre à l’abri des intempéries.