J’ai remarqué que dans la ville de Kisangani, les inondations et les montées des eaux sont très compliquées. Je vais vous parler du cas de mon école.
Lorsque l’eau a débordé le fleuve à la fin du mois de novembre, mon école n’était plus accessible via la terre ferme car la route a été inondée. Les élèves qui habitent vers la marché d’Aspiro sont obligés de prendre la pirogue pour venir à l’école. D’autres marchent aussi dans l’eau mais qui est très sale.
Pour les élèves qui habitent du côté de la ville comme moi, nous nous servons de la paroisse Saint Gabriel comme raccourci pour atteindre l’école. J’ai une amie qui habite vers le petit marché d’Aspiro et elle ne peut pas prendre de pirogue pour venir à l’école, alors elle passe par un cimetière pour venir étudier chaque jour.
J’ai remarqué que des enfants déplacés par les violences et qui ont trouvé refuge dans la commune Lubunga vont chaque matin se laver dans cette eau qui est très sale. Certaines maisons sont inondées donc des familles sont allées se réfugier ailleurs.
Cette situation est désolante. Je demande aux autorités de la ville d’empêcher la population de construire sur des terrains marécageux et d’aider à délocaliser ceux qui y sont déjà. Cela permettra d’assurer la protection d’un grand nombre de personnes, dont les enfants.
Encadreur : Alexis Kabwika