Shekinah, 17 ans, est jeune scout dans la ville de Goma, province du Nord-Kivu.

 

Je m’appelle Shekinah et j’ai 17 ans. Avant de participer à la formation organisée par l’UNICEF avec l’appui de Mastercard Foundation, je n’avais jamais entendu parler de la mpox. Et je ne savais pas ce que c’était.

 

Je m’inquiète un peu parce que cette maladie touche tellement du monde. Après la formation, je me suis rendu compte que je ne savais pas vraiment à quel point cette maladie pouvait affecter ma santé.

 

 

Lors de la formation et la sensibilisation sur la mpox, j’ai appris tellement de choses. Madame Rachel Malule, qui fait partie de nos formatrices, nous a expliqué que la mpox est une maladie causée par un virus, similaire à la variole. Et qu’elle peut se propager par un contact avec des personnes infectées ou en étant en contact des surfaces contaminées. Cela m’a vraiment frappé. En fait, je ne savais pas qu’une maladie comme celle-ci pouvait exister.

 

Marceline et Clotilde, deux de mes amies, ont posé des questions très pertinentes sur les symptômes et la prévention de cette maladie. Grâce à cette formation, nous avons appris un peu plus de choses sur la mpox. J’ai appris que la mpox se manifeste par des éruptions cutanées, des fortes fièvres, des maux de tête, des douleurs musculaires, dorsales, un manque d’énergie et plusieurs autres symptômes.

 

Se laver les mains pour se protéger

 

Patrice, un camarade de classe, s’inquiète de voir comme est-ce que cette maladie est en train de se propager. Qu’est-ce qu’il faut faire pour que la maladie ne puisse pas toucher les élèves de notre école ? Happy, un autre élève, a proposé des moyens pour sensibiliser notre communauté sur la mpox.

 

Nous avons parlé des moyens de se protéger de la contagion de cette maladie. L’un d’entre eux, c’est de souvent se laver les mains avec du savon. Nous avons aussi appris qu’il est préférable de ne pas partager des objets personnels, comme des sous-vêtements, des serviettes. Le partage des vêtements peut favoriser la transmission du virus. Il faudrait aussi éviter tout contact physique avec des personnes qui présentent des symptômes visibles de la mpox. Je n’avais pas toutes ces informations avant.

 

Sensibilisés pour sensibiliser en retour

 

Il faudrait multiplier des campagnes de sensibilisation. Après avoir été sensibilisé, il faudrait que chacun puisse aussi sensibiliser à son tour. Je crois que c’est vraiment comme cela qu’on peut avoir des résultats efficaces. C’est maintenant à nous qui sommes sensibilisés de parler de la mpox à nos amis, nos familles et nos communautés. Leur partager ce que nous avons appris pour qu’ensemble, on puisse mieux se protéger.

 

Il nous faudra aussi lutter contre les fausses informations qui circulent sur la mpox.

Je remercie l’UNICEF et la Master Fundation pour cette opportunité que nous avons eu. Apprendre pour sauver des vies et protéger nos communautés. Grâce à cette formation, je me sens mieux informée et mieux préparée sur les questions de la mpox. Je peux mieux me protéger et en même temps, protéger mes proches.

 

Encadreuse : Rachel Malule